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16. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »

Ils ont créé une danse toute nouvelle, majestueuse, forte et pathétique ; en un mot, les ballets, sous l’ascendant de leur génie, sont devenus une peinture vivante des passions, des mœurs, des cérémonies et des costumes de tous les peuples. […] Avant de finir cependant, je dirai encore un mot de la Chorégraphie ; c’est l’art de décrire la danse : Thoinet Arbeau, chanoine de Langres, est le premier qui l’imagina vers la fin du seizième siècle ; Beauchamps donna dans la suite une forme nouvelle à la chorégraphie, il exprima les pas par des signes auxquels il attacha des significations différentes.

17. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 16 octobre. Moa Mandu »

Que pourrait-on tirer de cette nouvelle victime du dilettantisme « inspiré » ?

18. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

Théophile Gautier et le ballet romantique, par André Levinson La floraison d’art multiple et touffue que suscita il y a bientôt cent ans l’ardente fièvre romantique fit éclore une conception nouvelle du spectacle de danse. […] C’est ainsi que la reprise du vétuste ballet pastoral de Dauberval, La fille mal gardée, lui sert quinze ans après le premier article par nous cité de prétexte à une nouvelle apothéose. […] Elle a des cheveux châtains plus près d’être blonds que d’être noirs, des traits assez réguliers, et, autant qu’on peut le distinguer sous le fard, le teint coloré naturellement ; elle est de taille moyenne, svelte, assez bien prise, sa maigreur n’est pas excessive pour une danseuse… » Une année s’est à peine écoulée depuis cet éloge mesure et plein de restrictions et nous voyons le critique créer pour ce nouveau talent une œuvre nouvelle, qui correspond à ses qualités propres comme la Sylphide avait exprimé intégralement la personnalité de Marie Taglioni. […] Avec la Péri il tente, vainement du reste, de battre en brèche la nouvelle tradition du « ballet blanc » en faveur d’un Orient authentique et coloré. C’est néanmoins une nouvelle réussite pour Carlotta, réussite que conte Théophile Gautier dans son feuilleton-missive, cette fois-ci adressé à Gérard de Nerval, qui a quitté Paris pour le Caire.

19. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IX. De la Danse sacrée des Grecs et des Romains »

La Danse fut donc établie pour honorer les Dieux dont Orphée instituait le culte ; et comme elle faisait une partie principale des cérémonies et des sacrifices, à mesure qu’on élevait des autels à quelque Divinité nouvelle, on instituait aussi pour l’honorer, des danses particulières ; et toutes ces Danses furent nommées sacrées.

20. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 novembre. Danseurs viennois. Mlle Wiesenthal et M. Anton Birkmeyer. »

Puis, le cabotinage moderniste reprend le dessus, et, soulignant à grands gestes évocateurs un sautillement intermittent, grêle, ou de pauvres petits temps de talons, elle repart vers une nouvelle défaite.

21. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 4 octobre. Le ballet de « Manon ». »

On a choisi le Ballet du Roy — que les librettistes de Manon ont si témérairement fait figurer dans l’acte du Cours-la-Reine — pour les débuts de Mlle Soulé, nouvelle recrue fournie par l’Opéra.

22. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

La traversée de la Manche devenait une nouvelle expédition des Argonautes. […] Nouvelle européenne. » Le lendemain venait l’information suivante : « Deux danseuses célèbres à l’étranger et surtout en Allemagne, les demoiselles Elssler, ont été engagées par M. […] Il projeta de faire des débuts de la nouvelle danseuse une véritable manifestation bonapartiste. […] C’est une danseuse toute nouvelle et qui ne ressemble en rien à Mlle Taglioni ; heureusement pour toutes deux !  […] Les dithyrambes qui saluaient sa nouvelle rivale la frappaient en plein cœur.

23. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87

Il est à présumer que quelque loi interdisoit aux femmes l’exercice du théâtre ; la nouvelle Rome, semble à cet égard s’être modelée sur l’ancienne. […] L’antique Rome ainsi que la nouvelle, privoit ses spectacles des objets les plus intéressants et les plus dignes de plaire : si les femmes font les délices de la société, elles font encore le charme de la scène ; elles l’animent, l’embellissent, et elles y ajoutent un pincipe de vie, et un intérêt, qu’elles seules peuvent inspirer.

24. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XII. » pp. 70-72

On y joua le 24 Janvier 1764 Castor et Pollux ; et le 26 Janvier 1770 on fit l’ouverture de la nouvelle salle, construite sur le même emplacement de celle qui avoit été brulée.

25. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »

Il donna le titre de Tragédie à la composition nouvelle qu’il venait de créer.

26. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Depuis tantôt quinze belles années de succès et de triomphes, ce beau petit récit que mademoiselle Taglioni racontait si bien, nous était une fête toujours nouvelle, la fête des yeux plus que des sens, la fête heureuse et riante, qui ne laisse après elle ni un regret ni un désir. […] C’était une danse toujours nouvelle, une grâce toujours nouvelle ; nul effort, nulle gêne, tout cela lui venait comme le chant vient à l’oiseau ; et quand elle s’arrête enfin, quand elle descend de ce deuxième ciel où elle était si bien, c’est qu’elle ne veut pas nous fatiguer à la suivre plus loin que le nuage rose dans lequel elle se perdait si souvent. […] de M. de Rancé, le réformateur de la Trappe, M. de Chateaubriand, s’arrêtant dans le récit de ces austérités chrétiennes, se mettait à saluer, d’un sourire jeune encore, la danse de Marie Taglioni, et ce nom-là, inattendu dans un si grave sujet, ajoutait une grâce nouvelle à ce livre tout rempli des plus austères et mélancoliques reflets.

27. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

En même temps qu’il se parait, grâce aux libéralités du directeur, de toutes les splendeurs matérielles, il recevait, sans que Véron y fût pour quelque chose, une vie nouvelle et une haute valeur artistique. […] Les chefs de l’école nouvelle reprochaient à la danse de l’Opéra la régularité académique de ses figures, ses mouvements rectilignes, sa noblesse guindée, ses procédés immuablement les mêmes. […] Mais Lise n’était plus jeune alors, et, malgré le général, il lui fallut prendre sa retraite avant d’avoir eu le temps de se distinguer dans la manière nouvelle. […] Un jour il annonçait qu’elle allait jouer un rôle de spectre ; le lendemain il démentait la nouvelle : Mlle Louise Fitz-James était trop maigre pour représenter les squelettes. […] Non moins romanesque, plus accidentée, mais couronnée par une fin moins tragique fut la carrière de la mieux douée des artistes de la nouvelle floraison.

28. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Taglioni père fonda pour la danse une école nouvelle, bien différente par le style et par la pensée philosophique de l’école des Gardel et des Vestris. […] Ils firent bon accueil à la technique nouvelle, qui était toute une esthétique, substituant à la précision un peu sèche de la chorégraphie classique une grâce souple, ondoyante, vaporeuse, et, aux figures nettement délimitées, des gestes qui semblaient se perdre dans l’infini. […] Après cette nouvelle série de représentations, l’administration ne put se décider à laisser repartir pour l’Allemagne une artiste aussi remarquable. […] A défaut de ballets appropriés au talent de sa nouvelle pensionnaire, l’Opéra reprit pour elle, pour la réformatrice, le vieux ballet mythologique de Flore et Zéphire. […] La nécessité apparut de créer des ballets nouveaux pour la créatrice d’une danse nouvelle.

29. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Ce fut encore une nouvelle joie, une joie pas vaine, car la promesse de cet homme devait se réaliser. […] Il m’expliqua que Mme Sarah Bernhardt désirait savoir si je ne pouvais pas lui donner certaines indications au sujet de l’éclairage de sa nouvelle pièce, La Belle au Bois dormant. […] Le lendemain matin l’entreprenant directeur du théâtre où je dansais, annonça, dans tous les journaux, — et cela sans m’avoir consultée, — que Sarah Bernhardt était venue voir les éclairages de Loïe Fuller pour la nouvelle pièce de MM.

30. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Plan. du ballet d’alexandre. » pp. 219-222

Le vainqueur vole des bras de la gloire dans ceux de Statira ; il lui annonce sa nouvelle victoire, et lui offre son cœur et son trône.

31. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 mai. Le répertoire : « La Tragédie de Salomé ». »

Par contre, la version nouvelle de la légende, tirée d’un poème du regretté Robert d’Humières, apparaît appauvrie, blafarde, languissante, sans charpente et sans ressort.

32. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

. — Une nouvelle direction. — Saint-Léon. — La Fille de Marbre. […] Pour ne point laisser refroidir ce sentiment, la nouvelle direction s’empressa d’engager la Cerrito et Saint-Léon.

33. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »

Bergonce de Botta [Bergonzio di Botta], Gentilhomme de Lombardie, signala son goût par une fête éclatante qu’il prépara dans Tortone, pour Galeas Duc de Milan, et pour Isabelle d’Aragon sa nouvelle épouse.

34. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

La nouvelle s’en répandit, et les Courtisans en rirent. […] [Voir Ballet] Les soins du Ministère, ses dépenses, la construction d’une Salle nouvelle dans Paris firent comprendre à la Cour et à la Ville que les Spectacles publics, vus jusqu’alors avec assez d’indifférence, méritaient sans doute quelque considération ; puisqu’ils occupaient la prévoyance, les soins, les sollicitudes d’un Ministre, que, malgré toute leur haine, ils étaient forcés d’admirer.

35. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

On continua d’y jouer jusqu’à ce que la nouvelle salle construite près de la porte Saint-Martin eût été achevée. […] fait le succès ou la chute des débutantes ; il faut, si elle veut réussir et voir tomber à ses pieds es couronnes, que toute néophyte de la danse ou du chant jette préalablement le mouchoir à celui-ci ou à celui là, parmi les souverains dispensateurs des fleurs et des épines ; alors la route s’aplanira d’elle-même, alors la nouvelle arrivée, pour peu qu’elle soit jeune et belle, n’aura qu’à paraître sur la scène, et elle entendra résonner à son oreille le concert des brava.

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