Je savais désormais, par elle, qu’un bras levé, que des jambes remuant des plis de tunique, au rythme d’une belle musique, qu’une main se tendant vers une fleur invisible, qu’un cou incliné, peuvent vous paraître aussi beaux, vous émouvoir aussi profondément que la plus noble symphonie.
On découvre dans le lointain des jardins illuminés & décorés des mains de l’Art & de la Nature.
Tous les arts se tiennent par la main, et sont l’image d’une famille nombreuse, qui cherche à s’illustrer, l’utilité dont ils sont à la société, excite leur émulation ; la gloire est leur but ; ils se prêtent mutuellement des secours pour y atteindre.
Si les ouvrages de Denis d’Halicarnasse, de Rufus, et autres écrivains de l’antiquité n’avoient point été ensevelis sous les ruines de Rome, nous serions mieux instruits, et nous pourrions parcourir les routes tortueuses d’un dédale tracé depuis, par des mains inéxpérimentées, sans courrir les risques de nous égarer.
Tous les Arts se tiennent par la main, & sont l’image d’une famille nombreuse qui cherche à s’illustrer.
Lorsqu’on fabriqua ce veau d’or, Moïse étoit avec Dieu sur la montagne de Sinaï, pour recevoir de sa main les tables de pierre, sur lesquelles furent gravés les dix commandemens. En descendant de la montagne pour porter au peuple ces tables de la loi, Moïse vit le veau et les danses qui se faisoient en son honneur : alors sa colère s’embrasa, il jeta les tables qu’il tenoit entre ses mains, et les brisa au pied de la montagne.
L’agitation des mains, les mouvemens trop légers des pieds, la dissipation et la hardiesse des regards, montrent qu’il y a dans l’ame quelque chose de déréglé qui ne peut être vu des yeux du corps. […] La liberté qu’on y donne à ses mains, à ses yeux et à sa langue, la mollesse du chant et les ténèbres de la nuit, pendant laquelle les danses se font souvent, et qui est naturellement ennemie de la pudeur et l’amie des crimes, puisqu’elle donne plus de liberté pour les commettre ; tout cela chasse la retenue qu’inspire la pudeur, et lâche la bride aux passions.
Enivré de plaisirs, chancelant sur ses pieds, il paraît se soutenir à peine de la main droite sur un épieu.
Si je suis dans l’erreur, je rends grâces d’avance à la main secourable qui voudra m’aider à en sortir.
.° Quelques curés ou confesseurs entre les mains desquels ce petit écrit pourra tomber, et qui ont été jusqu’à présent trop indulgens pour les danses et pour les personnes qui les aiment, parce qu’ils ne les ont point envisagées sous le vrai point de vue où il faut les considérer, pourront être plus touchés de cette multitude de preuves, que si on en avoit allégué quelques-unes en petit nombre ; et, en voyant tant de témoins déposer contre les danses, on peut espérer qu’ils se reprocheront d’avoir pensé autrement, et d’avoir trop facilement toléré ce qui dans tous les temps a été si hautement condamné ; qu’ils reviendront sur leurs pas, étant toujours honorable et utile de revenir à la vérité, quand on commence à la reconnoître, et qu’ils emploîront l’autorité de leur ministère à s’opposer à un mal dont ils sentiront mieux la grandeur et les funestes suites.
Sans parler des Extraits que tant d’Auteurs font de leurs Ouvrages, & qu’ils insérent dans les Journaux, comme s’ils étaient d’une main étrangère ; sans parler des petites ruses en usage parmi les Littérateurs, je me contenterai de citer la Lettre qui accompagne certaine Tragédie assez connue, & dont j’ai eu la hardiesse d’insérer des fragmens dans ma missive adressée aussi à Monsieur de Voltaire.
La main habile d’un artiste peut attacher un prix inestimable aux choses les plus viles, et, d’un trait hardi, donner à l’argile la moins précieuse le sceau de l’immortalité.
… Eh bien, c’est qu’elle a les bras si longs, qu’elle craint de se crotter les mains en marchant !
2 Tout le cortege entra dans la cour, & l’on vit paroître dans le bal une bande de douze masques magnifiquement parez, avec une infinité de grisons masquez, tenant un flambeau d’une main, & l’épée de l’autre ; desorte que cela imprima le respect à toute l’assemblée : M. de Louvois qui étoit de la troupe du Roi, tira M. de N … à part ; & s’étant démasqué, lui dit qu’il étoit le moindre de la Compagnie.
Qui de nous n’a été peiné par un mouvement d’impatience, un froncement de sourcils, un hochement de tête, une main retirée vivement !
La main habile d’un Artiste célebre peut attacher un prix inestimable aux choses les plus viles, & donner d’un trait hardi à l’argile la moins précieuse le sceau de l’immortalité.
Figurez-vous un grave académicien entrant dans ce foyer de la danse, dans ce foyer tout constellé de faciles sourires, tout plein de pieds mutins, de mains étourdies et d’indulgents regards.
Qu’il prenne un jeune arbrisseau, il parviendra facilement à lui donner telle forme qu’il voudra ; ses branches tendres se plieront & se placeront à son gré ; le temps en fortifiant ses rameaux fortifiera la pente que la main du Maître aura dirigé, & chacun d’eux s’assujettira pour toujours à l’impression & à la direction que l’Art lui aura prescrit. […] Non, sans doute ; ce n’est que l’usage libre de la main & des jointures qui peut lui procurer cette vîtesse, ce brillant & cette précision qui sont l’ame de l’exécution.
Aussi les premiers mots que je prononçai, en prenant les mains que me tendait la jolie Princesse aux cheveux d’or, furent-ils : — Ah !
Ç’a toujours été la coutume de venir à l’église, afin que là leurs mariages fussent sanctifiés par la parole de Dieu et l’oraison, que leurs promesses fussent comme déposées entre les mains de Dieu, que de sa bouche ils prissent les assurances de ses bénédictions.