L’Hiver, ouvrant cette carrière, En est chassé par la lumière De notre Prince sans pareil, Qui représente le Soleil.
J’ai déjà souhaité pour l’effet du spectacle, que le public ne pût appercevoir aucune lumière dans les chassis. […] La lumière, où les rayons du jour frappent tous les corps de haut en bas : Tel est l’ordre naturel des choses. […] par le haut et par les cotés : que les colonnes de l’avant-scène soient creuses vers la partie du théâtre ; que dans le vide, qu’offrira le demi-cercle, on y ménage des foyers de lumière qui seront réfléchis par un corps lisse et poli ; que l’on donne à ce corps la forme cycloïdale, qui est celle dont il peut résulter le plus grand avantage ; que l’on éclaire ensuite les ailes par masses inégales ; qu’un peintre soit chargé de cette distribution : alors on parviendra à imiter les beaux effets de la lumière. […] D’après mes idées, les frises où les plafonds offrant un plus grand espace entre eux, il seroit facile de les éclairer en couvrant les tringles qui porteroient les lumières, d’un fer blanc battu et poli, courbé en quart de cercle et propre à réfléchir les rayons de la lumière sur le théatre. […] Au reste, je soumets cette idée aux lumières, au goût et aux connoissances des architectes.
Libre alors de la contrainte à laquelle ses yeux avaient été assujettis ; il appela la lumière et l’engagea par les plus tendres chants à se répandre sur les Astres, le Ciel, l’Air, la Terre et l’Eau, afin qu’en leur donnant mille beautés différentes, par la variété des couleurs, il lui fut aisé de choisir la plus agréable.
Tant il est vrai que dans les siècles les plus éclairés, il y a toujours dans les Arts quelque partie éloignée où la lumière ne perce point encore. […] Ce genre, dans sa nouveauté, balança le succès du grand Opéra, parce que le goût est exclusif parmi nous, et que c’est un défaut ancien et national, dont, malgré les lumières que nous acquérons tous les jours, nous avons bien de la peine à nous défaire.
L’importune et grande chaleur Cédant la place à la fraîcheur, Ainsi que Phébus aux étoiles, La nuit tendit ses sombres voiles, Mais, pour chasser l’obscurité, Des lumières en quantité (Dont quatre mille était le nombre), Dissipèrent tout à fait l’ombre.
Mes danses, du fait de l’aspect immatériel que leur communiquent la lumière et les couleurs mélangées, devaient donc frapper plus particulièrement les jeunes esprits et leur donner à penser que l’être, qui évoluait là, devant eux, parmi des nuées et des fulgurations, appartenait à ce monde irréel qui les avait subjugués. […] Lorsque vint mon tour d’entrer en scène, les lumières s’éteignirent et, dans le silence soudain établi, on put distinctement entendre ces mots venant de la loge royale : — Chut ! […] Son père, le docteur Palmer, fit installer chez lui une lanterne magique à lumières changeantes.
Les ténèbres de l’ignorance prévalurent sur la faible lumière des Arts.
Ils ont donc besoin d’une histoire qui fixe leurs incertitudes, d’une lumière pure qui leur montre les erreurs, le danger, le mauvais goût de leurs habitudes ; d’un fond assez riche, pour rendre utiles ces mêmes caprices que l’ignorance rend presque toujours nuisibles.
La Danse, sur notre Théâtre, n’a plus besoin que de guides, de bons principes, et d’une lumière qui, comme le feu sacré, ne s’éteigne jamais.
Cette salle très-sale et très-ridiculement construite, étoit enterrée dans les batimens du Palais Royal et annonçoit la plus antique barbarie, à une époque, où l’esprit et le goût, les connoissances et les lumières avoient été portés à leur perfection.
Je ne parlerai point du reste De ce Ballet pompeux et leste ; On en a fait un Imprimé, Où tout est si bien exprimé, Qu’aux Curieux il peut suffire, Et qu’on doit acheter et lire : Mais je désire, en ce moment, Dire deux mots, tant seulement, De cinq admirables Personnes, De cinq adorables Mignonnes, Qui dans cet illustre Ballet Jouèrent si bien leur Rollet De Bergères et d’Amazones, Que je crois que sous les cinq Zones, Et partout où luit le Soleil, Il ne se voit rien de pareil Madame en était la première, Qui paraissait toute lumière, Tant par ses habits précieux Que par l’éclat de ses beaux yeux ; On ne pouvait, sans allégresse, Voir danser icelle Princesse, Et rien n’égalait les appas De sa grâce et de ses beaux pas : C’est ce qu’on ne lui peut débattre ; Voici les noms des autres quatre.
Voilà donc la fureur poétique établie dans le monde comme un rayon de lumière transcendante, comme une émanation sublime d’en-haut, enfin comme une inspiration divine, toutes ces expressions en Grèce et à Rome étaient synonymes aux mots dont nous avons formé en français celui d’enthousiasme. […] Une surprise subite vous arrête, vous éprouvez une émotion générale, vos regards comme absorbés restent dans une sorte d’immobilité, votre âme entière se rassemble sur une foule d’objets qui l’occupent à la fois ; mais bientôt rendue à son activité, elle parcourt les différentes parties du tout qui l’avait frappée, sa chaleur se communique à vos sens, vos yeux lui obéissent et la préviennent : un feu vif les anime ; vous apercevez, vous détaillez, vous comparez les attitudes, les contrastes, les coups de lumière, les traits des personnages, leurs passions, le choix de l’action représentée, l’adresse, la force, la hardiesse du pinceau ; et remarquez que votre attention, votre surprise, votre émotion, votre chaleur, seront dans cette circonstance plus ou moins vives, selon le différent degré de connaissances antérieures que vous aurez acquis, et le plus ou le moins de goût, de délicatesse, d’esprit, de sensibilité, de jugement, que vous aurez reçu de la nature. […] Que s’il est possible de porter des lumières nouvelles sur leur partie purement spirituelle, sur le principe moteur duquel dérivent toutes leurs opérations, elles deviendront dès lors aussi sûres que faciles. […] Si l’enthousiasme, à qui seul nous sommes redevables des belles productions des Arts, n’est dû qu’à la raison comme cause première ; si c’est à ce rayon de lumière plus ou moins brillant, à cette émanation plus ou moins grande d’un Être suprême, qu’il faut rapporter constamment les prodiges qui sortent des mains de l’humanité, dès-lors tous les préjugés nuisibles à la gloire des beaux-arts sont pour jamais détruits, et les Artistes triomphent.
Suites du Vice primitif L’Opéra Français tel qu’on le forma dans sa nouveauté fut reçu de la Nation avec un applaudissement presque unanime135 ; parce que les lumières des Spectateurs sur le genre et sur tous les Arts qu’on y avait rassemblés étaient en proportion avec les forces, le talent, et l’art des sujets employés pour l’exécuter.
Ici les chevaux de bois sont mus par de puissantes dynamos sous la lumière crue des lampadaires électriques.
Diane, non pas la première, Mais, des Cieux seconde lumière, Ayant sur son front ravissant Un riche et lumineux croissant, Était, illec, représentée Par Madame, alors, escortée De dix des Belles de la Cour, Qui sont autant d’Astres d’amour.
On éteignit les lumières et la foule se précipita vers l’estrade. […] Lors de la seconde soirée, au moment où l’on allait éteindre les lumières, un homme vint me dire, tandis que j’entrais en scène : — Regardez avant qu’on éteigne, le flot humain qui déferle à vos pieds.
Ne cherches-tu pas le réveil et la netteté de la lumière, quand un mauvais rêve te travaille ? […] Et donc, nous fuyons de l’un dans l’autre, invoquant le jour au milieu de la nuit ; implorant, au contraire, les ténèbres, pendant que nous avons la lumière ; anxieux de savoir, trop heureux d’ignorer, nous cherchons dans ce qui est, un remède à ce qui n’est pas ; et dans ce qui n’est pas, un soulagement à ce qui est. […] ÉRYXIMAQUE Ses yeux sont revenus à la lumière… PHÈDRE Jouissons de l’instant très délicat où elle change de volonté ! […] PHÈDRE Divin Socrate, tu sais quelle confiance simple et singulière j’ai placée, depuis que je t’ai connu, dans tes lumières incomparables : je ne puis t’entendre sans te croire, ni te croire sans jouir de moi-même qui te crois. […] Ô mes amis, tout ce qui passe de l’état lourd à l’état subtil, passe par le moment de feu et de lumière… Et flamme, n’est-ce point aussi la forme insaisissable et fière de la plus noble destruction ?
On voit ici que la saine raison, qui étoit la seule lumière qui éclairât les Païens, privés de celle de la Foi, vient se joindre à la Religion pour condamner et interdire les danses.
Le char se change en un Trône brillant, sur lequel se montre le premier Magicien ; les quatre éléphans sont métamorphosés en Esprits aériens ; le feu du bûcher s’éteint, & à sa place paraît une Gloire éclatante de lumière, au milieu de laquelle est le Sultan ressuscité, qui prie son puissant Protecteur de le secourir. […] Le Magicien est enlevé dans un globe de lumière, & fait connaître qu’il est un puissant Génie, par tout l’éclat qui l’environne : mais il fait entendre en même temps, qu’il n’a paru céder au Magicien, que pour donner plus d’éclat à son triomphe, & plus d’expérience au Sultan.
Cependant l’oracle est accompli ; le sacrifice est consommé : Admète revoit la lumière et recouvre graduellement sa santé ; il se lève, il chancèle, il apperçoit Hercule, marche vers lui et se jette dans ses bras ; son premier soin est de lui demander Alceste. […] Le clair-obscur et l’entente de la lumière étoient observés de manière que ce Palais brillant ne fatiguoit point la vue, parce que l’accord et l’harmonie règnoient également dans toutes les parties de ce vaste tableau.