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60. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

On les voit sortir en Gens d’affaires ; c’est-à-dire, avec une large figure, & des habits richement ridicules.

61. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

IX Cependant, à de certains soirs, les coulisses se peuplent d’étrangers, le foyer resplendit d’habits noirs inconnus.

62. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

On la réduisit dans les grands Ballets à la peinture momentanée de quelques caractères ; dans les Mascarades elle ne pouvait exprimer par des pas que le générique du personnage dont elle prenait les habits.

63. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Les Nymphes ornent l’habit de Flore de bouquets ; elles la couronnent de roses ; le peintre la pose dans la corbeille ; l’attitude qu’il lui donne est svelte, elle a une jambe en l’air et elle est dans l’action d’une femme qui vole dans les bras de son amant.

64. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

. — Ce gros qui passe en habit vert-pomme, nous avons obtenu contre lui une saisie-brandon….. — Voyez vous cette grosse modiste, demain j’obtiendrai sur elle le par corps : la Lorette, qui croit que son Arthur fait un calembour, le gratifie d’un soufflet. […] Une Lorette écrit : Monsieur le préfet, Désirant donner des coups de canne à une personne qui m’a insultée, je vous prie de me permettre de porter des habits d’homme. […] Une autre : Monsieur le préfet, Ayant été douée par la nature de moustaches qu’aucune poudre épilatoire ne peut extirper, et étant dans la nécessité de me faire la barbe, comme vous, monsieur le préfet, veuillez me permettre de porter les habits de votre sexe. […] Le lendemain une Lorette mieux inspirée que les autres écrit : Monsieur le préfet, Me trouvant pour le moment à l’agonie, je vous prie d’être assez bon pour m’autoriser à porter pendant deux ans des habits d’homme. […] Si un Arthur chante en brossant le matin son habit : Il faut partir, Agnès l’ordonne, La Lorette lui assène sur le crâne un coup de hachette à fendre le sucre, en lui disant : Va porter cela à ton Agnès.

65. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

La diversité et la richesse des habits ne faisaient pas le moindre ornement de cette fête, quelques-uns ayant pour plus de deux cents mille écus de pierreries ». […] Chacune des filles de l’Europe avait trois pages caractérisés par les habits de leurs provinces. […] Le cerf fut chassé pendant plus de deux heures par la meute du Roi ; le comte de Toulouse, grand veneur de France, en habit uniforme, piquant à la tête. […] Le Roi revint sur les cinq heures dans son appartement, et changea d’habit pour aller à la foire. […] Les musiciens et musiciennes, danseurs et danseuses de l’Opéra, vêtus d’habits galants faits d’étoffes brillantes, et cependant convenables aux marchands qu’ils représentaient, y distribuaient généreusement et à tous venant leur marchandise.

66. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Le magasin de la garde-robe et des habits de costume étoit d’autant plus grand, que tous les acteurs et actrices étoient vêtus de pied-en-cap, et n’avoient par conséquent aucune dépense a faire.

67. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Ce même compositeur, devenu maître de la musique de Saint-Marc à Venise, y introduisit cette manière de représentations qui depuis sont devenues si célèbres par la magnificence des théâtres et des habits, la délicatesse des voix, l’harmonie des concerts et les savantes compositions de Montevre, de Soriano, de Giovanelli, de Teofilo et de plusieurs autres grands maîtres. […] Les critiques du temps s’expriment ainsi : « Ce spectacle ne surprit pas moins par sa nouveauté que par la beauté des voix, la variété des concerts, les changemens merveilleux des décorations, le jeu surprenant des machines, et la magnificence des habits. » En 1650, Pierre Corneille donna Andromède, tragédie en machines, avec des chants et musique ; elle fut aussi représentée sur le théâtre du Petit-Bourbon par la troupe royale : les décorations et les machines, entreprises par Torelli sur les ordres de la reine-mère, parurent si belles qu’on les fit graver en taille-douce. […] Le directeur, le garde-magasin, le maître tailleur, le dessinateur des habits et des décors furent astreints à de strictes injonctions ; on accorda deux chefs de menuiserie, vingt ouvriers, et au moins trente manœuvres, pour les ouvrages de la salle et du magasin ; on leur adjoignit des peintres pour les décorations, et d’autres ouvriers pour les machines, ustensiles, plumes, masques et autres. […] La salle envahie par un public qui se confond à toutes les places ; les dieux et les héros en habits bourgeois, ou bien affublés d’une partie de costume, ou essayant les uns leurs armes , les autres leurs attributs ; les génies qui rient et courent dans les escaliers ; forment des scènes imprévues qui charment et qui étonnent.

68. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Ils venaient là dans des toilettes qui étaient le fruit de leur longue patience, servie par le génie du tailleur, par l’habileté du coiffeur et du valet de chambre, fièrement cambrés dans leur habit qui les pinçait à la taille, le cou sanglé dans de hautes cravates qui montaient jusqu’aux oreilles, les cheveux s’enlevant en un toupet dont la fougue était le résultat d’études profondes. […] Avec le concours de Musard, l’illustre organisateur et le boute-en-train des fêtes de ce genre, il essaya de galvaniser le bal traditionnel en habits noirs et d’introduire à la salle de la rue Le Peletier la foule bariolée qui s’amusait bruyamment aux Variétés et à Valentino.

69. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Car vous avez sûrement remarqué qu’elles ont toutes aux poignets, au cou, aux oreilles une joaillerie quelconque, — dût celle-ci jurer, aussi énergiquement que le perroquet de Gresset, avec l’habit qu’eles portent et le personnage qu’elles remplissent.

70. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

L’histoire de la Traine, ou des longues queües adaptées aux habits de cour devinrent un costume très gênant ; en se tournant ou s’embarrassoit les jambes, en reculant, on s’empêtroit ; la chute étoit inévitable.

71. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

J’allais tous les soirs au théâtre ; je mettais mes plus beaux habits et faisais une notable consommation de cravates neuves, comme si elle eût dû m’apercevoir et me remarquer dans la foule.

72. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Il peignit un Prince avec de grandes oreilles d’âne, comme on peint Midas, assis sur un trône, environné du soupçon & de l’ignorance : en cet état il tend de loin la main à la calomnie, qui s’avance vers lui, le visage tout en feu, avec des attraits & des charmes extraordinaires ; elle tient de la main gauche un flambeau, & traîne de l’autre par les cheveux un jeune innocent, qui éléve les mains au Ciel pour implorer son assistance ; devant lui marche l’envie, au visage havre & aux yeux louches, accompagnée de la fraude & de l’artifice, qui parent & ajustent la calomnie pour la rendre plus agréable ; après vient le repentir sous la figure d’une Dame vêtue de deuil, avec ses habits tout déchirez, qui tourne la tête vers la vérité, & pleure de regret & de honte d’avoir servi la calomnie pour opprimer l’innocent. […] La diversité des Temples, des Autels, des victimes, des ornemens, du Pontificat, & de tout ce qui servoit aux sacrifices ; toutes les sortes d’armes, de chariots, de navires, les instrumens servans à la guerre pour attaquer & défendre les villes, toutes les couronnes différentes pour marquer les diverses sortes de dignitez & de victoires ; tant d’ornemens de tête pour les femmes, tant d’habits différens, selon les tems & les lieux, dans la paix & la guerre.

73. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

L’objet de ce divertissement isolé et de mauvais goût, est de varier l’amusement des spectateurs, souvent de donner le temps aux acteurs de changer d’habits, et quelquefois d’allonger le spectacle ; mais il n’en peut être jamais une partie nécessaire : par conséquent il n’est qu’une mauvaise ressource qui décèle le manque de génie dans celui qui y a recours, et le défaut de goût dans les spectateurs qui s’en amusent.

74. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Il est à propos de prévenir le public que les Graces ignorent leur origine, que sous un habit champêtre et des toits rustiques, elles se croient filles de Lycénion ; que cette même Lycénion qui les a élevées, ignore elle-même que ces aimables filles sont des immortelles ; qu’elles ne reconnoissent l’enfant de Cythère, que lorsqu’il fait éclater sa puissance en rendant la jeunesse à Lycenion et à Damet, et que l’instant qui suit, est l’époque de la reconnoissance entre l’Amour et les Graces, et celle du dénouement de l’intrigue.

75. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Le théatre représente un sallon voluptueux ; Vénus est à sa toilette et dans le deshabillé le plus galant ; les jeux et les plaisirs lui présentent à l’envi tout ce qui peut servir à sa parure ; les Graces arrangent ses cheveux ; l’Amour lace un de ses brodequins ; de jeunes Nymphes sont occupées, les unes à composer des guirlandes, les autres à arranger un casque pour l’amour ; celles-ci à placer des fleurs sur l’habit et sur la mante, qui doit servir d’ornement à sa mère.

76. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

Le Théatre représente un Sallon voluptueux ; Vénus est à sa toilette & dans le déshabillé le plus galant ; les Jeux & les Plaisirs lui présentent à l’envi tout ce qui peut servir à sa parure ; les Graces arrangent ses cheveux ; l’Amour lace un de ses brodequins ; de jeunes Nymphes sont occupées, les unes à composer des guirlandes, les autres à arranger un casque pour l’Amour ; celles-ci à placer des fleurs sur l’habit & sur la mante qui doit servir d’ornement à sa mere.

77. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

Un homme instruit en l’art de contrefaire l’air, la démarche, les manières des autres hommes, était choisi pour précéder le cercueil ; il prenait les habits du défunt, et se couvrait le visage d’un masque qui retraçait tous ses traits : sur les symphonies lugubres qu’on exécutait pendant la marche, il peignait dans sa danse les actions les plus marquées du personnage qu’il représentait.

78. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

 » Mademoiselle Desmatins se trouvait si belle dans ses habits de reine ou de magicienne, qu’elle les gardait souvent après le spectacle.

79. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Une jolie figure de sainte-n’y-touche, alors qu’au commencement, elle jouait les « demoiselles à marier. » Aujourd’hui qu’elle porte le travesti comme Déjazet, — n’a-t-elle pas remplacé Mérante dans Yedda, — elle a pris un peu les allures et la physionomie de l’habit.

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