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156. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

A l’une de ces séances assistaient quelques prêtres catholiques, et, comme ils s’extasiaient, émerveillés de la grâce de l’enfant, celle-ci leur dit paisiblement : — Vous aimez ces danses ?

157. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

Elle dansait, — avec infiniment de grâce, — le corps à peine voilé par un costume grec des plus légers et, fait très particulier, pieds nus.

158. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Avant-propos. » pp. -

  En la renfermant dans l’acception seule du mot, la danse n’est que l’art de former avec grâce, précision et facilité des pas sur des temps et des mesures donnés par la musique, comme la musique elle-même n’est que l’art de combiner des sons et des modulations propres à flatter agréablement l’oreille.

159. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24

Le tableau péchera ou par la composition, où par le coloris ; ou s’il est dessiné correctement, il n’en sera peut-être pas moins sans goût, sans grâce et sans imitation.

160. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

… Vous êtes enchaînées ; Mérante fait son entrée ; vous le laissez descendre, et vous lui dites : — Vous… nous… de grâce !

161. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Grâce à cet organe, le monde et la postérité purent savoir les heures du lever, les sorties, les réceptions, les menus des repas de Fanny. […] Le génie, la grâce et la douceur se lisent dans les traits de cette femme que l’on glorifie. […] Ils dirent dans une adresse à Fanny Elssler : « Nous sommes un peuple actif qui se débat sur l’océan de la liberté agité par une tempête perpétuelle, un peuple qui, de ses bras vigoureux et musclés, oppose aux vagues mugissantes la rame robuste et qui poursuit bruyamment sa course rapide, sans songer aux Grâces, sans songer à l’amour. » Huit années avant Fanny Elssler, son illustre compatriote, le poète Lenau, avait parcouru les Etats-Unis et formulé ainsi ses impressions : « Ces Américains sont de puantes âmes d’épiciers. […] Ces marchands de porcs, de coton ou de tabac ne se doutaient pas de toute la science qu’elle dépensait en la dissimulant sous les grâces de son sourire et sous l’apparente aisance de ses gestes ; ils n’avaient aucun soupçon de la pureté classique de son style ; la finesse de ses jeux de physionomie leur échappait.

162. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Nous retranchons ce qui est en tout point répugnant à notre vocation ; nous chassons tout ensemble mille occasions de pécher ; nous rendons à nos assemblées le nom de compagnies spirituelles et chrétiennes ; et pour tout dire, en un mot, nous mettons hors de chez nous ce que nous ne pouvons tenir et conserver avec la grâce de Dieu entière. […] Le Seigneur Dieu nous en fasse à tous la grâce, auquel soient gloire et force à jamais ! 

163. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Garrick possédoit ; talent d’autant plus estimable, qu’il empêche l’acteur de s’égarer et de se tromper dans les teintes, qu’il doit employer dans ses tableaux ; car on prend souvent le froid pour la décence, la monotonie pour le raisonnement, l’air guindé pour l’air noble, la minauderie pour les grâces, le poumon pour les entrailles, la multiplicité des gestes pour l’action, l’imbécillité pour la naïveté, la volubilité sans nuances pour le feu, et les contorsions de la physionomie, pour l’expression vive de l’ame. […] Celui qui joindra aux difficultés et aux grâces de l’art cette pantomime vive et animée et cette expression rare de sentiment, recevra avec le titre d’excellent danseur, celui de bon comédien : les éloges l’encourageront ; les avis et les conseils des connoisseurs le conduiront à la perfection de son art. […] Qu’importe la hauteur, si d’agréables proportions brillent également dans toutes les parties du corps, et rendent cette grâce et cette expression sans art qui regne au village ?

164. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

Grâce à ce défaut j’ai, dans chaque musée, l’impression d’un mélange malencontreux.

165. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Description méthodique des figures de contredanse qui se dansent généralement ; suiviede variétés et de plusieurs autres contredanses nouvelles. » pp. 109-128

Figure de la (dite des grâces.)

166. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

Après le passage de la mer Rouge, Moïse et sa sœur rassemblèrent deux grands chœurs de musique, l’un composé d’hommes, l’autre de femmes, qui chantèrent et dansèrent un ballet solennel d’actions de grâces. […] L’archimime, c’est ainsi qu’on nommait cet orateur funèbre, était sans partialité ; il ne faisait grâce, ni en faveur des grandes places du mort, ni par la crainte du pouvoir de ses successeurs.

167. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22

J’en prends à témoins les personnes qui ont autrefois le plus aimé ce pernicieux divertissement, mais que la grâce a touchées ; ne reconnoissent-elles pas, en gémissant, qu’elles y ont commis, et en même temps vu commettre à d’autres beaucoup de fautes ?

168. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

Mais pour que le maitre de ballets arrive à ce but, il est absolument necessaire qu’il exerce son âme à sentir vivement, sa physionomie à recevoir les sensations diverses qu elle lui communique, les gestes qui doivent les rendre avec vérité ; si son coeur est froid, si son âme est glacée, si son visage est invariable et ne se prête point au-jeu des passions, si ses yeux sont fixes et immobiles, si son corps est roide et guindé, et que les articulations propres à le faire mouvoir ne jouent pas avec facilité, si enfin la tête ne se meut pas avec grâce et que les éffacemens du corps ne contrastent pas avec ses diverses positions ; comment un tel maître de ballets pourra-t-il servir de modèle à ses danseurs ?

169. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

A mesure que le moment du départ approchait, on eût dit qu’elle redoublait de talent et de grâce pour laisser davantage de regrets et ses partisans multipliaient les témoignages de leur réprobation à l’adresse de l’administration qui se séparait d’une si éminente artiste. […] Cédons la parole au maître : « La danse de Fanny Elssler s’éloigne complètement des données académiques, elle a un caractère particulier qui la sépare des autres danseuses ; ce n’est pas la grâce aérienne et virginale de Taglioni, c’est quelque chose de beaucoup plus humain, qui s’adresse plus vivement aux sens. […] » Car tout étant élégant, joli, bien proportionné, rien n’accroche l’œil impérieusement, et le regard monte et descend comme une caresse au long de ses formes rondes et polies que l’on croirait empruntées à quelque divin marbre du temps de Périclès ; c’est là le secret du plaisir extrême que l’on éprouve à considérer Fanny Elssler, la danseuse ionienne qu’Alcibiade eût fait venir à ses soupers, dans le costume des Grâces, aux ceintures dénouées, une couronne de myrte et de tilleul sur table, et des crotales d’or babillant au bout de ses mains effilées. […] C’était, comme la cachucha, la mazurka et la cracovienne, une de ces danses de caractère où Fanny déployait sa fougue et sa grâce.

170. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Vaincus et sans déffense ils se jettent aux genoux de leurs vainqueurs, qui, naturellement tendres, leur accordent leur grâce en les enchainant avec des guirlandes de fleurs. […] Je conviens, lui dis-je, que l’uni en tous genres exige de grandes perfections ; qu’il ne sied qu’à la beauté d’être simple, et que le deshabillé ajoute même à ses grâces ; mais ce n’est ni la faute de M.

171. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

S’il se présentait un Acteur, sur quelque Théâtre que ce fût, qui eût un bel organe, & s’exprimât avec grâce, mais qui parût gêné dans son maintien, ainsi que cela n’arrive que trop souvent ; de temps en temps il serait le maître de déclamer ou de chanter ses rôles, tandis qu’un autre Acteur placé à côté de lui, ferait tous ses gestes : méthode sagement pratiquée par les Anciens.

172. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Grâce à cette belle activité, les représentations d’opéras et de ballets furent en général très brillantes. […] Il a pensé sérieusement et développé en son style sans grâce ce que Théophile Gautier a dit, sur le ton léger du paradoxe, en faveur du personnage aux mains robustes, soutien de la fortune indécise des auteurs et des artistes.

173. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Orphée en fit l’ouverture ; il conduisait l’Hymen et une troupe d’amours : les grâces qui les suivaient entouraient la foi conjugale, qu’ils présentèrent à la princesse, et qui s’offrit à elle pour la servir. […] On vit avec la satisfaction la plus vive Zélindor, petit opéra dont les paroles et la musique ont été inspirées par les grâces, et dont toutes les parties forment une foule de jolis tableaux de la plus douce volupté. […] On a vu ce poète philosophe emprunter la main des grâces pour offrir la lumière au dernier siècle. […] Celui de la droite représentait deux lis, qui fleurissent d’eux-mêmes et sans culture étrangère ; ce qui faisait allusion au prince et à la princesse, en qui le sang a réuni toutes les grâces et toutes les vertus. […] Une encore mieux parée, et qui se distinguait de sa troupe par les grâces de ses mouvements et l’élégance de ses pas, présenta un bouquet de fleurs les plus belles à la Reine : les autres en offrirent à toutes les dames de la cour.

174. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

(B) Les modernes ont aussi leurs chansons de différentes espèces selon le génie et le caractère de chaque nation : mais les Français l’emportent sur tous les peuples de l’Europe, pour le sel et la grâce de leurs chansons : ils se sont toujours plus à cet amusement, et y ont toujours excellé ; témoin les anciens Troubadours. […] Le chant consacré par la nature pour nous distraire de nos peines, ou pour adoucir le sentiment de nos fatigues, et trouvé pour exprimer la joie, servit bientôt après pour célébrer les actions de grâces que les hommes rendirent à la Divinité ; et une fois établi pour cet usage, il passa rapidement dans les fêtes publiques, dans les triomphes, et dans les festins, etc. […] Celle que suggère une âme sensible, toute la force qui naît de l’action théâtrale, la grâce que répandent sur les paroles les inflexions d’un bel organe, l’impression que doit produire un geste noble, naturel, et toujours d’accord avec le chant.

175. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Grâce à M.

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