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40. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

Ces trente personnes me coûtèrent plus que quatre-vingt-dix autres, car, outre tout ce que j’étais obligée de faire pour leur procurer des distractions, j’eus incessamment à me démener pour avoir la permission d’accrocher, à chaque express qui les transportait, un énorme wagon bourré de confitures japonaises, de riz, de poisson salé, de champignons, de navets en conserve, qui devaient servir à la nourriture de mes trente Japonais, y compris Sada Yacco elle-même. […] … Mais je ne m’embarrassai pas pour si peu et déclarai que Hanako jouait une pièce merveilleuse et facile à comprendre, que l’on sût ou non le japonais.

41. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 22 janvier. Prose morose. »

Au premier examen on n’y comprend rien.

42. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »

Elle fut si bien caractérisée qu’on comprit aisément par ses pas, ses mouvements, et ses attitudes, le sujet qu’on avait projeté de représenter.

43. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

*** Le corps de ballet actuel ne compte pas moins de cent quinze pensionnaires en jupon : Trois étoiles ; Dix premiers sujets ; Vingt-deux deuxièmes sujets ; Deux divisions de coryphées qui comprennent chacune deux sections de six danseuses ; Une troisième division qui en renferme huit ; Deux quadrilles divisés chacun en deux sections : Premier quadrille, première section, — six artistes ; Deuxième section, — douze artistes ; Deuxième quadrille, première section, — huit artistes ; Deuxième section, — onze artistes. […] *** On comprendra que ce n’est pas avec des émoluments qui s’échelonnent de cent sous à deux francs cinquante par jour, que ces petites filles peuvent grignoter à leur ordinaire des truffes sous la serviette ou des ortolans à la provençale.

44. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre II. Division de la Danse Théâtrale »

Il n’en est point, de quelque genre qu’elle puisse être, qui ne soit comprise dans l’une ou l’autre de ces deux dénominations.

45. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 4 décembre. Grands mots, petites danses. »

Une scène mimée dans le silence à grand renfort de gestes imitatifs put être comprise par le public grâce à un argument détaillé, précaution qui est une belle preuve d’impuissance.

46. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 25 février 1662 »

Ce combat fut fait en cadence ; Et je n’ai point de souvenance, Moi qui depuis maint et maint jour, Vois tous les Ballets de la Cour, Quoi que d’eux je me remémore, D’avoir vu nulle Entrée, encore, (Je puis bien jurer de cela) Si superbe que celle-là, Ni qui pour de divers usages Eût compris tant de personnages.

47. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

J’eus de la peine à comprendre ce qu’il disait, lorsqu’il m’affirma sèchement qu’il ne pouvait faire plus pour moi. […] Lorsqu’elles m’annoncèrent cette nouvelle, je compris que mes six semaines de voyage avaient été mises à profit par mon directeur et une des choristes pour préparer cette jolie chose, et je compris également pourquoi mon nom ne figurait pas sur les premières affiches.

48. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

— Non, puisque vous ne croyiez pas que je vous comprenais. […] Elle ne comprenait toujours pas pourquoi la Reine était partie si brusquement et elle chercha la cause de ce départ précipité. […] Alors seulement, je compris toute sa bonté, sa patience.

49. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

… Je ne comprends pas que vos lois tolèrent des choses pareilles. […] Mais Mortier ne comprenait pas un mot d’anglais. […] Mortier était encore au lit, le nègre pour se faire comprendre, prit les habits pliés sur une chaise, et, tout en sifflant, fouilla une poche.

50. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

Nous comprenons la seule faiblesse qu’ait jamais éprouvée mademoiselle Villeroy : elle a tendrement aimé, pendant plusieurs années, un petit hérisson qui, d’ailleurs, lui témoignait toute la joie qu’il ressentait à se savoir le préféré d’une aussi charmante créature. » De Marconnay Encore une gentlewoman. […] *** C’étaient, enfin, les Brach, les Volter, les Villiers, les Ribe… Et puis, la bande des rats de l’époque : Nini, Salaba, Travers, Bélardel, Jousset, Accolas, Vauthier, Desvignes ; Gauguin, qui aimait tant Régnier, de l’Ambigu ; Guénia, que Faure protégeait ; Subra, la sœur aînée de celle d’aujourd’hui, qui allait jouer la tragédie dans la banlieue sous le pseudonyme de Constance Léger, et qui joue maintenant sous son nom la comédie à l’étranger ; Pourchet qui déclarait si volontiers : « L’Empereur a dit comme ça à mon beau-frère… » Travers, qui obtenait tant de succès dans une romance de sa composition : J’avais quinze ans et j’étais jeune fille… et la petite Paillier, qui, complimentée par un abonné sur son minois de bergerette à la mode du siècle dernier, s’écriait en s’adressant aux camarades : — Comprenez-vous c’ t’ animal-là qui vient me dire que je ressemble à un Boucher !

51. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76

On peut compter cinquante Directions particulières ; autant d’associations, sans y comprendre le bureau de la ville, les régies des acteurs etc. etc. tant de variations se sont opérées depuis la fondation de l’opéra fixée à l’année 1672.

52. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIII. Des agrémens que l’on peut faire dans le Menuet, & l’attention qu’il faut avoir pour le figurer également. » pp. 92-98

Après avoir examiné tous les temperamens & l’intelligence necessaire pour bien figurer, il me reste encore deux parties essentielles qui sont l’oreille, & les bras, pour cette premiere, si l’on n’a pas cette facile disposition ; qui fait entendre d’abord cette cadance ; c’est alors qu’il faut s’appliquer à battre cette mesure, lorsque vos Maîtres vous donnent vos leçons, & même vous en faire instruire, afin que vous puissiez entendre & comprendre cette cadance, qui fait l’ame de la danse, & qui bien souvent ne dépend que du peu d’application.

53. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXVIII. Des Contre-tems de côté de plusieurs sortes. » pp. 168-174

Plusieurs le font faire comme celui en avant, c’est-à-dire, plier ayant le corps posé sur le pied gauche, & le pied droit en l’air, mais il m’a paru que le corps estoit moins ferme, & de plus c’est que la jambe droite se passe trop vîte, jointe à ce qu’il n’a pas tant de grace, ce que j’ai remarqué plusieurs fois ; c’est pourquoi j’ai tracé cette attitude ; afin que l’on comprenne ce pas avec facilité.

54. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

Ils ne s’étaient pas demandé si le nouveau directeur de l’Académie royale de Musique comprenait quelque chose à la musique. […] C’était un industriel adroit, qui, ayant bien compris les goûts du gros public, le servait à souhait et réalisait, par une fabrication ininterrompue, une superbe fortune. […] Les deux âmes étaient faites pour se comprendre. […] Le grand Véron et le grand public se comprirent ; celui-là sut rendre la musique inoffensive, et, sous le titre d’opéras, ne donna que des pièces à grand spectacle ; celui-ci, je veux dire le public, put avec ses filles et ses épouses se rendre à l’Opéra, comme il convient aux classes cultivées, sans mourir d’ennui. […] Mon interlocuteur saisissait jusqu’aux nuances les plus fines de ce langage musical ; je constatais le soir que mes instructions avaient été comprises et fidèlement traduites45. » Ainsi, la claque, méthodiquement organisée et savamment dirigée, intimement associée aux entreprises de Véron, devint presque une institution d’Etat et contribua pour une grande part aux retentissants succès qu’eut à enregistrer l’Académie royale de Musique.

55. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

On comprend bien que ceux qui cherchent et saisissent avec ardeur ce qui a la plus foible apparence de favoriser les danses, n’ont garde de manquer de citer ce qui est rapporté dans le second livre des rois : (c. 6, v. 14.) […] « l’Ecriture ne commande que la charité et ne défend que la cupidité », comprenons que nous n’entendons et ne lisons l’Ecriture avec fruit, qu’autant que cette lecture sert à enflammer en nous la charité, et affoiblir notre cupidité. […] Saint Paul a aussi tout compris dans ces paroles de son épître aux Philippiens.

56. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des moyens de conserver le talent de la danse. » pp. 133-137

Cette manière de danser en nombre trop multiplié ou indéterminé, est celle qui le plus particulièrement a détruit et détruit chaque jour ce que la danse offre de beau et d’agréable ; c’est cette mauvaise habitude qui a fait renoncer les compositeurs à l’invention de nouvelles figures, par l’impossibilité qu’il y aurait de les faire comprendre à tant de danseurs à la fois, et dont le nombre indéterminé ne s’accorderait plus avec la combinaison de beaucoup de ces nouvelles figures ; c’est encore cette mauvaise habitude qui force le danseur à devier de tous les principes et l’oblige, en quelque sorte, à marcher au lieu de danser.

57. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXI. Du pas de Menuet, & la methode la plus facile pour le faire de differens côtez. » pp. 76-83

Pour le bien comprendre on le peut diviser en trois parties égales ; la premiere est pour le premier demi-coupé, la seconde pour le deuxiéme, & les deux autres pas marché pour la troisiéme ; ce que l’on ne doit pas être plus de tems à les faire, que celui que l’on met à faire un demi-coupé ; on doit aussi observer qu’en faisant ce dernier pas il faut laisser poser le talon afin que le pied posant entierement à terre on soit plus ferme pour plier ; en recommençant un autre pas.

58. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

Chacun sait que le royaume du Gandinisme et de la Bicherie, d’une grande étendue d’ailleurs, comprend différentes catégories.

59. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXII. Du Menuet, & de la maniere de le danser régulierement. » pp. 84-91

Et pour vous le faire mieux comprendre, lorsque vous allez en avant, levez (à la fin de votre dernier pas en revenant du côté gauche) le bras droit à la hauteur de la poitrine, la main en dessous, de même qu’il est representé par ces deux bras : la tête étant tournée du côté droit en se regardant, vous faites un petit mouvement du poignet & du coude de bas en haut, ce qui est accompagné d’une legere inclination en presentant la main, & toûjours vous regardant en faisant un tour entier, comme il est representé & tracé par cette Figure.

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