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2. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

Ensuite, et presque malgré moi, je murmurai : — Dieu, que c’est beau, et quelle vue merveilleuse on a de ces fenêtres ! — Oui, et c’est même pour cette vue que j’ai le plus désiré demeurer ici. […] Ce jour-là, ce fut une doublure qui dansa à ma place, mais le Roi et la Reine ont dû croire que c’était moi qu’ils avaient vue. […] Bref, j’avais dû danser au moins vingt fois et nous avions terminé par les danses lumineuses que le roi n’avait jamais vues. […] Trois mille personnes venues à ma première représentation s’en retournèrent sans m’avoir vue.

3. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

Le temple est situé au sommet d’une colline, et la vue embrasse, de là, un des plus beaux points de vue des environs de Paris. La vue que l’on a de l’Observatoire de Flammarion, à Juvisy, m’a impressionnée, on le sait. Pourtant la vue que l’on a de Meudon, tout en étant moins grandiose, touche chez moi des cordes plus sensibles. […] Le temple est à droite, la vue s’étend à vos pieds et si vous tournez vos regards vers la gauche, vous découvrez une véritable forêt d’arbres séculaires.

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