Cette première partie du Ballet finit par une Entrée vive de Villageois qui virent la Vérité sans la craindre, sans la fuir, et sans s’intéresser à elle86. […] Ce n’est plus une figure triste, fâcheuse, dégoûtante : c’est un personnage vif, gai, amusant, dont la parure et les discours sont désormais l’ouvrage aimable des grâces. […] On ne compose guère depuis longtemps ces ouvrages, que sur des sujets bas, communs, et dans le goût de nos farces anciennes ; mais le sortilège d’une Musique vive et saillante les rend extrêmement piquants.
Je pus les entendre longtemps encore, alors que déjà ils étaient très loin, crier : « Vive l’art ! Vive la Loïe ! […] C’était mon plus vif désir. […] Je dansai quatre fois, et les différentes sensations exprimées par le public furent tout à fait surhumaines et me donnèrent la plus vive impression que j’aie ressentie. […] Il semblait s’être imposé en dépit de mes rebuffades, souvent vives et toujours désobligeantes, la mission de me compromettre.