.° Quelques curés ou confesseurs entre les mains desquels ce petit écrit pourra tomber, et qui ont été jusqu’à présent trop indulgens pour les danses et pour les personnes qui les aiment, parce qu’ils ne les ont point envisagées sous le vrai point de vue où il faut les considérer, pourront être plus touchés de cette multitude de preuves, que si on en avoit allégué quelques-unes en petit nombre ; et, en voyant tant de témoins déposer contre les danses, on peut espérer qu’ils se reprocheront d’avoir pensé autrement, et d’avoir trop facilement toléré ce qui dans tous les temps a été si hautement condamné ; qu’ils reviendront sur leurs pas, étant toujours honorable et utile de revenir à la vérité, quand on commence à la reconnoître, et qu’ils emploîront l’autorité de leur ministère à s’opposer à un mal dont ils sentiront mieux la grandeur et les funestes suites.
Cette précaution utile, qui mettoit le spectateur au fait de l’idée et de l’exécution imparfaite du peintre, pourroit seule l’instruire aujourd’hui de la signification des mouvemens mécaniques et indéterminés de nos pantomimes.