Quant à nos forces de pouvoir être fermes dans les dangers, et d’en sortir sains et purs, après y être venus, nous nous tromperons… Là-dessus se promettre l’assistance de la vertu de Dieu, quand on délaisse ses voies pour suivre le danger, c’est un abus ; voilà la sentence qui en est donnée : Quiconque cherche le danger y tombera et y périra ; il faut que la folle présomption soit ainsi punie. » chapitre X. […] N’est-ce pas là faire tomber sur soi la malédiction que Dieu prononce par le prophète Isaïe, lorsqu’il dit : (c. 3, v. 20) Malheur à vous qui dites que le mal est bien, et que le bien est mal ; qui donnez aux ténèbres le nom de lumière, et à la lumière le nom de ténèbres ! […] Il arrive rarement qu’une nation éclairée tombe dans un obscurcissement si universel, qu’elle ne discerne plus le vrai du faux, et le juste de l’injuste. Les crimes qui ont quelque chose de noir et de lâche, font toujours quelque horreur ; et, si on y tombe, on n’est pas assez hardi pour les excuser.
Si l’on reprenait aujourd’hui le fameux drame musical que calqua sur ce poème Richard Strauss, la partition tomberait, il se peut bien à plat, tellement notre entendement musical a évolué, mais le texte et surtout la formule théâtrale sortiraient de l’épreuve intacts !