Le François toujours pétulant & plus occupé de son amour que des inquiétudes d’Inès, se jette à ses genoux pour la presser de ne point oublier de parler à Béatrix ; Fernand paroît, & sans rien examiner, il s’élance avec fureur sur Clitandre ; il lui saisit la main dans l’instant qu’il baise celle d’Inès & qu’elle fait des efforts pour s’en défendre ; & sur le champ il tire un poignard pour le frapper ; mais Inès pare le coup, & Béatrix attirée par le bruit couvre de son corps celui de son amant. […] Leurs yeux se cherchent & s’évitent, s’enflamment & s’attendrissent ; Inès tire une lettre de son sein ; Fernand l’imite ; chacun y lit les sentiments de l’amour le plus tendre, mais tous deux se croyant trompés, déchirent avec dépit ces premiers gages de leur amour. […] Pour cet effet elle les oblige de se donner la main ; ils se font tirer l’un & l’autre, mais elle parvient enfin a les rapprocher & à les réunir. […] Diderot, le second offre un coup de Théatre de mon imagination, je veux parler de l’instant où Fernand leve le bras sur Clitandre ; celui qui le suit est tiré de Mahomet lorsqu’il veut poignarder Irene & qu’elle lui dit en volant au devant du coup, Ton bras est suspendu !
Sa peau est comme de l’albâtre, ses cheveux très abondants sont partagés au milieu, tirés en un nœud sur le derrière de la tête comme une coiffure de grand’mère. […] Tout cela bouge trop tout le temps. » Mon directeur tira alors le journal de sa poche et lut ce passage de mes déclarations : « Il faut de l’ordre dans la pensée pour écrire, et on ne peut que sentir des rayons de lumière en décomposition ou en transition, comme on sent le chaud et le froid.