Pour exécuter ce tems, placez le corps selon l’ordre du maintien ; et, posé sur vos deux jambes, les pieds à la troisième position et en dehors, pliez bas et lentement, en soutenant le dehors, comme il est indiqué à la manière de plier ; relevez-vous dans le même mouvement ; sortez la jambe de derrière sur la pointe du pied à la seconde position, où elle doit arriver tendue en même tems que l’autre sur laquelle le corps est posé ; restez un tems ; ensuite soutenant le genou en dehors à l’aide du talon que vous présentez, ce qui tourne la pointe du pied en arrière, tirez à terre cette pointe du pied en rapprochant la jambe pour la glisser, lâchant un peu le genou à la quatrième position en avant, où elle doit arriver tendue, suivant la manière de marquer cette position ; avancez ensuite le corps ; placez-vous sur cette jambe ; rapprochez consécutivement le pied de derrière à la troisième position, derrière. […] Pour vous relever, tenez la jambe tendue, tirez-la sur la pointe du pied, pour la rapprocher et l’entrer devant l’autre, qui se trouvera tendue en même tems que celle qui avait été développée arrivera à la troisième position, où vous continuerez de vous hausser sur les pointes des pieds, en les tendant le plus qu’il vous sera possible ; soutenez-vous-y, afin de poser les talons doucement et à volonté.
Corriger souvent le poème, lier la danse à l’action, imaginer des scènes analogues aux drames, les adapter adroitement aux sujets, suppléer à ce qui est échappé au génie du poète, remplir enfin les vides et les lacunes qui font languir souvent leurs productions : voilà l’ouvrage du compositeur ; voilà ce qui doit fixer son attention, ce qui peut le tirer de la foule, et le distinguer de ces maitres, qui croient être au dessus de leur état, lorsqu’ils ont arrangé des pas, et formé des figures dont le dessin se borne à des ronds, des carrés, des lignes droites, des moulinets et des chaînes.