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108. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Deux rivaux séduits par l’aimable élève de Terpsychore se disputèrent la conquête de son cœur ; ils entrèrent en lice : la nymphe consentit à devenir le prix de celui qui posséderait le talent le plus enchanteur. […] « Talent, beauté, sagesse, madame Gosselin suffirait seule pour faire surnommer l’Opéra le pays des merveilles. » Le chroniqueur ajoute : « Congédiez-la vite, ô monsieur le surintendant ! […] Pauline Leroux D’une physionomie intéressante et distinguée, le visage pâle, l’air fatigué et un peu souffrant, mademoiselle Pauline Leroux, — qui débuta d’une façon brillante dans la Caravane, reprit ensuite avec succès le rôle de madame Montessu dans la Somnambule et finit par créer le Diable amoureux avec assez de bonheur, — avait, malheureusement, moins de santé que de talent. […] Elle veut absolument passer pour une grande cantatrice, et elle se fait le plus grand tort en cherchant à concilier deux genres de talents tout à fait inconciliables. Il y aura toujours quelque chose de boiteux dans ce double exercice de la danse et du chant. » Mlle Albertine Coquillard On lit dans les Petits Mémoires de l’Opéra : « D’un talent agréable, mais d’une beauté plus agréable encore, très courue, très recherchée par les partisans de la danse élégante et légère, mademoiselle Albertine avait plu, beaucoup plu, trop plu en haut lieu.

109. (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »

C’est le fruit de mes études que je présente au Public ; et j’ouvre une nouvelle carrière aux Maîtres de Ballets qui auront les connaissances et les talents nécessaires pour y entrer.

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