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119. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

elle est devenue une simple mortelle, elle sera la femme de Mattéo ! […] L’idée en est poétique, l’intérêt vif et croissant, le mouvement pittoresque, l’intrigue simple et gracieuse.

120. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Le fils de Vénus, par un sentiment qui lui est inconnu, aime les trois Arcadiennes, sans malice, sans méchanceté, comme si elles étoient ses sœurs, et ces filles charmantes qui réunissent ce qu’ont de divin, la beauté simple, l’innocence naïve, la gaité modeste et la douce sérénité, prodiguent leurs caresses à l’Amour, comme si elles pressentoient à leur tour que ce dieu est leur frère. […] Ce ne sont plus les jeunes Arcadiennes, ce ne sont plus de simples Bergères, ce sont des divinités : une jeunesse immortelle brille dans leurs yeux ; une robe tissue par les Zéphyrs et ornée par Flore voltige autour d’elles, les colombes de Vénus volent et traversent les airs, tenant dans leurs becs des couronnes de roses, qu’elles viennent poser sur la tête des Graces : l’Amour enchanté se précipite dans leurs bras, et s’écrie en les embrassant ; Vous êtes mes sœurs, vous êtes les Graces !

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