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7. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

 » Ce saint ne pouvoit se lasser de faire éclater son zèle contre le mépris très-réel qu’on fait de Dieu, quoiqu’on ne se l’avoue pas à soi-même, en prétendant justifier par la coutume ce qui est mauvais à ses yeux. […] Nous avons vu quelle vive impression le discours du saint docteur à ce sujet fit sur ses auditeurs. […] « Malheureux torrent de la coutume, s’écrie ce saint pénitent dans ses confessions, où sont ceux qui te résistent ? […] Ne devons-nous pas à Dieu la même fidélité que ce saint homme ? […] L’apôtre saint Pierre (c. 1, v. 15.) nous exhorte à être saints dans toute la conduite de notre vie, comme celui qui nous a appelés est saint.

8. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens »

Les Chrétiens d’ailleurs les plus zélés s’assemblaient la nuit devant la porte des Églises, la veille des grands Jours ; et là, pleins d’une sainte joie, ils formaient des Danses, en chantant des Cantiques, qui rappelaient le Mystère qu’on devait solenniser le lendemain. Ces faits historiques une fois connus, on ne doit plus être étonné des éloges que les Saints Pères font de la Danse, dans mille endroits de leurs écrits. […] Telle était en effet la pieuse simplicité des premiers Chrétiens, qu’ils ne voyaient dans la Danse qu’une imitation sainte des transports d’allégresse des Bienheureux. […] On ne représentait à leur Foi, toute cette foule de Saints qui les avaient précédés, dans la carrière où ils couraient, que comme des chœurs différents29 dont la Danse triomphante célébrait dans le Ciel, la miséricorde, les bienfaits, et la gloire de Dieu. […] En Portugal, en Espagne, dans le Roussillon, on exécute des Danses solennelles en représentation de nos Mystères, et à l’honneur de quelques Saints.

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