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60. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVII. Des Tems de Courantes, ou pas graves. » pp. 115-121

Par exemple, ayant le corps posé sur le pied gauche, à la quatriéme position, vous pliez dessus & vous vous relevez en portant le pied droit à côté à la deuxiéme position, en ne posant que la pointe du pied, & vous restés un tems pour reprendre un autre pas, ce qui fait un agrément tout des plus gracieux : car ce pas étant pris à propos, le corps restant dans son repos, dans une situation avantageuse, vous donne beaucoup de grace, après on fait un autre pas qui en paroît plus animé par l’opposé d’un pas lent à un autre, qui se fait plus vivement, ce qui fait en partie la beauté de la danse, lorsque l’on sçait faire tous ces differens mouvemens & pas à propos, en conservant beaucoup de noblesse dans les pas lents & de vivacité dans les vistes.

61. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Même s’il arrivait à modérer ses sentiments, écrivait-il à la comtesse Fuchs, il lui en resterait bien assez pour en vivre jusqu’à la fin de ses jours. […] Néanmoins, au milieu de ses amis consternés, il resta souriant et fut même joyeux. […] Son désir était de rester seul et de s’enfermer avec les chers souvenirs de sa bien-aimée. […] Tant qu’elle restait à Vienne, elle n’était qu’une célébrité locale. […] Ce qui restait d’ivresse sensuelle se dissipa.

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