Après avoir fait accueil à mes hôtes, je les priai de m’excuser un instant et me rendis auprès de la débutante. […] On m’a raconté qu’elle s’était rendue chez tous les gens auxquels je l’avais présentée afin de leur demander de prendre des billets : Elle en aurait placé ainsi pour quelques milliers de florins.
Ils y blâment les passions excitées, la vanité, la parure, les grands ornemens qu’ils mettent au rang des pompes que nous avons abjurées par le baptême ; le désir de voir et d’être vu ; la malheureuse rencontre des yeux qui se cherchent les uns les autres ; la trop grande occupation à des choses vaines ; les éclats de rire qui font oublier la présence de Dieu, et le compte qu’il faut rendre de ses moindres actions et de ses moindres paroles ; et enfin tout le sérieux de la vie chrétienne. […] Si après cela saint François de Sales donne les danses comme une chose indifférente de leur nature, ce ne peut être qu’en les considérant en général comme un simple exercice corporel, et séparément de tout ce qui les rend si dangereuses, eu égard à la manière dont elles se font.