Les règles n’ont été faites que sur le mécanisme des Arts ; et en paraissant les gêner, elles les ont guidés jusqu’au point heureux où nous les voyons aujourd’hui. […] (B) [Voir Traité historique, IIe partie, livre IV, chap. 12, « Règles générales à observer dans les actions de Danse »]
Les réflexions sensées dont j’accompagne cette Epître, ne pourront manquer de vous convaincre que j’ai beaucoup lu, beaucoup pensé, que je possède les règles d’un art dégradé de nos jours ; & que tous ceux qui ôsent courir la même carrière que j’entreprends de franchir, ne sont que des mirmidons. […] « Je crois bien que vous m’en saurez bon gré ; quant à ces personnes dont je vous parle, je suis bien fâché de ne pouvoir les satisfaire ; mais je leur répondrai, & vous appuierez mon avis, sans doute, que pour bien exceller dans l’Art Pantomimique, il faut mettre la chose pour le mot, & rien de plus ; que des gestes de situation profondément sentis, valent cent fois mieux que des gestes faits par l’esprit, pour refroidir l’ame ; qu’enfin il faut préférer le geste qui fait vivre un ouvrage, à celui qui sait briller l’Acteur » : soit dit en passant, ceci peut encore servir de règle pour les Théâtres, où la parole est en usage ; car je ne prétends pas moins qu’à la gloire d’éclairer mon siècle ....