Quelle gloire pour la mer, D’avoir ainsi produit la merveille du monde : Cette Divinité sortant du sein de l’onde, N’y laisse rien de froid, n’y laisse rien d’amer ; Quelle gloire pour la mer ?
Mais parce que ceux qui en ont atteint la perfection y ont auec plus d’apparence commencé de longue main, il est grandement necessaire que ceux qui l’entreprendront n’attendent point à vn aage trop auancé, autrement ce qui se pourroit quasi acquerir insensiblement par succession de temps, venant à estre precipité ne se pourroit vaincre qu’auec grande difficulté, & peut estre se trouueroient-ils au bout de leur compte, au pied d’vn mur sans eschelle, estant tres-veritable que les mieux dansans n’y ont pas apporté d’autre finesse qu’vn long & assidu exercice, qui seul fait ioüer en eux ces ressorts qui produisent la douceur de tant de diuers mouuemens dont la danse se voit annoblie.