Réponses aux objections qu’on fait pour affoiblir, et détruire même, s’il étoit possible, ce qui a été dit contre les Danses. […] Le désir d’inculquer davantage les vérités qui ont déjà été établies, d’ôter tout prétexte à ceux qui s’obstinent à les rejeter, et de dissiper, s’il est possible, les ténèbres dans lesquelles ils aiment à s’envelopper, nous portera à les suivre dans toutes les objections qu’ils font.
Si on veut le conserver, il faut s’exercer le plus souvent possible sur les principes avec soin et attention ; il faut surtout se garder de vouloir exécuter sans l’avoir appris, ce que l’on voit faire à un autre, parce que ce qui convient à la disposition de l’un, ne convient pas toujours à la disposition de l’autre, à moins que l’on ne soit assez avancé pour sentir la différence, juger de sa capacité et savoir placer les tems chacun dans leur valeur. […] On doit aussi s’abstenir autant qu’il est possible de trop danser dans un bal : cette habitude est nuisible à une bonne exécution ; elle peut rompre un bon maintien et en faire prendre un mauvais. […] Il vaudrait mieux, s’il était possible, que les jeunes personnes à qui la danse est donnée comme faisant partie de leur éducation, sous le rapport du maintien, des grâces, du ton et des manières, renonçassent pour jamais à danser plutôt que de danser ainsi.