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52. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Pour les noces de M. de Joyeuse et de mademoiselle de Vaudemont, les poètes, les musiciens et les décorateurs s’associèrent pour contribuer ensemble aux plaisirs de la cour ; le roi Henri III les récompensa très-libéralement. […] On cite à la tête des auteurs de ces ouvrages Jean-Antoine Baïf, qui, né à Venise pendant l’ambassade de son père, avait pris le goût de ces représentations, et, en essayant de les reproduire, se montra, selon les chroniqueurs, aussi fameux poète que grand musicien. […] En 1755, quatre-vingt-seize ans après l’ouverture de l’Opéra, on comptait cinquante-neuf poètes qui avaient travaillé pour cette scène. […] Pharamond, opéra représenté à l’occasion du sacre de Reims, avait inutilement employé les poètes et les musiciens suivant la Cour ; cet appareil n’avait, dans la population parisienne, ni sympathie ni racine ; l’Opéra n’était pas le plus suivi de nos spectacles ; mais, assurément, c’en était toujours le plus brillant. […] Nous n’en rapporterons cependant pas les dispositions, parce qu’il y est sans cesse dérogé par des traités particuliers entre la direction, les poètes et les musiciens.

53. (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »

Les merveilles de leur Art sont immortalisées par les Historiens, les Orateurs et les Poètes.

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