Mais, pour sentir tout le danger des abus funestes à l’Art qui se sont glissés parmi nos Danseurs du Théâtre ; pour leur faire connaître à eux-mêmes, la nécessité qu’il y a de les réformer, pour engager peut-être le Public à les y contraindre, je pense qu’il est nécessaire de les développer sans ménagement. […] Que penserait-on d’un Graveur, qui, ayant assez de talent, pour rendre et multiplier à son gré les tableaux de Michel-Ange, du Corrège, de Vanlo [van Loo], n’emploierait cependant son burin, qu’à répéter mécaniquement un nombre borné de jolies vignettes ou quelques culs-de-lampe monotones ? […] Il penserait n’avoir pas dansé, s’il n’avait ses deux Entrées particulières. […] Quelques Connaisseurs pensent le contraire.
II Cher lecteur, Que vas-tu penser de moi ? […] Je l’ai fait pour laper un peu sur les doigts de ces écrivains écervelés qui ont pensé être très-malins en m’accablant de célébrité au préjudice de ceux qui le méritaient réellement.