Buloz saluait cet événement par ces paroles joyeuses : « Un vent de bénédiction a soufflé l’autre semaine sur la salle de l’Opéra… Les échos du théâtre ont dit : Taglioni ! […] Plus d’une fois le passage de Fanny Elssler provoqua de curieux mouvements d’opinion, échos des grands événements contemporains ; ou bien il faisait apparaître des mœurs pittoresques, ou bien des personnalités en vue prononcèrent à son sujet des paroles remarquables. […] Mais des essors soudains, changeants, puissants de ta blanche personne sortaient des paroles pleines de lumière, d’harmonie, d’enchantement. […] Elle a vaincu toutes ses rivales, disait l’auteur, et la parole humaine est incapable de dire tous ses mérites. […] — Non ha la favella Tua virtude a ridir le parole — E la voce sul labro si muor !
Il y avait sur celle que M. de Genevois reçut de Madame de Guise un Arion avec ces paroles : Populi super at prudentia fluctus.