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2. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Les loix du costume s’étendent sur toutes les parties de la scène, sur tous les objets qui s’y montrent, sur tous les acteurs chargés des rôles, sur les comparses ou personnages muets qui doivent l’embellir. L’unité de costume doit exister avec des gradations et des modifications, non seulement dans le vêtement, mais encore sur tous les objets animés et inanimés de la scène. […] Le public est l’image des enfans : il en a l’inconstance et la frivolité ; perpétuellement curieux, il aime à être transporté vers de nouveaux objets ; plus les jouets qu’on lui présente sont étrangers à ses habitudes plus il les trouve précieux. […] Est-ce là l’operation du génie, de cet ésprit créateur qui doit enfanter tant d’objets divers ? […] Dans la peinture, les objets une fois placés n’ont que le mouvement de l’instant que le peintre a choisi ; le nû qui favorise cet art et qui est étudié partiellement, dans ce que la nature présente de plus parlait, ne peut être adopté pour le théâtre, toutes les draperies de peintre enchaînent et lient les objets ; mais les draperies jettées avec art, groupées avec intelligence n’ont qu’un mouvement instantané.

3. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre I. De la Danse profane »

Il devint ainsi la matière des Observations des uns, et l’objet de plusieurs Lois établies par les autres. […] Ces deux objets firent naître l’idée de lui en faire remplir un troisième.

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