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76. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95

Les hommes les plus instruits dans leur art doivent se ménager un stimulant capable de les élever et de déployer en eux les plus vastes conceptions ; l’artiste, perpétuellement isolé, se laisse bercer par l’amour-propre et par les louanges outrées de quelques esprits complaisans ; louanges dont l’effet nécessaire est de briser les ailes du génie.

77. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Quand on ne parle ni à l’esprit, ni au cœur, il faut parler aux sens et surtout aux yeux48. » Puisque le ballet ne parlait « ni à l’esprit, ni au cœur », il n’était pas nécessaire de se mettre en quête d’un livret poétique, émouvant, construit avec logique. […] Ces personnages, dépositaires d’une science compliquée en somme et peu accessible au commun des mortels, se savaient les collaborateurs nécessaires du librettiste et du musicien et abusaient du besoin qu’on avait d’eux. […] A la fois professeur de danse et danseur, il considérait, ainsi que son collègue du Bourgeois gentilhomme, son art comme le premier, le plus nécessaire de tous et s’en estimait lui-même le docteur infaillible.

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