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13. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »

Cette Scène fut suivie d’une Entrée dans laquelle un Marchand et un Traitant cherchaient à se défaire en faveur l’un de l’autre d’une bonne conscience, qui leur pesait, qu’ils regardaient tous deux comme un meuble fort incommode et par malheur comme une marchandise d’un très mauvais débit. […] On oublie, malgré soi pendant la Représentation, le mauvais fond sur lequel ils sont bâtis, pour se livrer sans réserve aux détails agréables, au Chant d’expression, aux traits multipliés de naturel et de génie, dont les Musiciens excellents ont l’art de les embellir.

14. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Vialart, il y en a une du 16 novembre 1658, adressée à tous ses curés, pour les exhorter à s’employer avec zèle à combattre et à détruire les vices, les scandales, et les mauvaises coutumes dont il fait une très-longue énumération. […] A leur place, les jeux, les danses dissolues, les intempérances, les querelles s’y pratiquent hautement ; voilà, sans doute, de grands maux qui sont dignes de la compassion et des gémissemens des gens de bien… La véritable charité ne doit point se lasser de parler sans cesse contre les vices enracinés, et les mauvaises coutumes, que je viens de toucher. […] Ces catéchismes, en parlant sur le sixième commandement, des occasions d’impureté qu’il faut fuir avec soin, pour ne pas tomber dans ce vice, mettent expressément au rang de ces occasions, les danses, comme les mauvais livres et les mauvaises chansons. […] Contre le sacrement de mariage, qui est outragé par les danses dans les personnes mariées, parce que les danses donnent très-souvent occasion à de mauvaises pensées et à de mauvais désirs, contraires à la fidélité conjugale. […] Dans le premier des livres à qui il a donné pour titre : Des remèdes contre la bonne et la mauvaise fortune, et qu’il a fait en forme de dialogue, au vingt-quatrième dialogue, qui est sur les danses, il fait parler la joie et la raison.

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