Robinet, lettre du 6 mars 1666 […] Ceux qui donnent dans la Machine Pourront aussi, je m’imagine, Rencontrer leur compte au Marais ; Il est vrai, c’est à plus grands frais, Mais, quand il faut se satisfaire, Le coût est un mal nécessaire, Mais mal qui doit passer pour Bien À qui de son or use bien. D’ailleurs, de pareilles Machines, Des Machines presque divines, Et les Vers de Monsieur BOYER, Digne d’un immortel Loyer, Méritent bien, sans aucun doute, Qu’on y courre, quoi qu’il en coûte.
Subligny, huitième semaine, lettre du 3 janvier 1666 CURIEUX, allez voir la Pièce du Marais ; Les Machines de l’Andromède, Ne semblent, ma foi, rien auprès De ce dernier ouvrage, à qui tout autre cède. Le Machiniste avait, je crois, le diable au corps Lorsqu’il fit de telles merveilles ; On ne conçoit point les ressorts De ses machines sans pareilles.