De plus, si on trouve du plaisir à voir danser, on ne peut guère tarder à en trouver à danser soi-même ; et si on a eu jusqu’alors de la répugnance à le faire, on sera facilement excité par l’exemple des autres, qu’on aura aimé à voir dans ce divertissement, à le rechercher et à s’y livrer soi-même, pour peu qu’on puisse le faire avec bienséance. […] Leur présence dit-elle à ceux et à celles qu’ils voient danser : Vous vous livrez à un divertissement très-dangereux et très-mauvais ?
Il a ouvert son cœur aux sentimens de la jalousie et de la vengeance ; mais la politique masquant son ressentiment, il feint de se livrer avec complaisance aux raisons de Didon. […] Les femmes de la suite de Didon se livrent à des danses plus légères, et peignent tour-à-tour ce que la volupté à de plus tendre ; insensiblement cette fête devient générale. […] Ce Prince, vivement épris, se jette à ses genoux, se repent de sa barbarie et veut sauver ce qu’il aime : mais Didon, au comble du désespoir, vole vers le bûcher, l’allume, et, après s’être livrée aux plus terribles imprécations, elle se perce le sein de l’épée même de son perfide amant, et se précipite dans les flammes.