Avant d’être princesse de Clermont, mademoiselle Le Duc avait eu, sinon des jours, du moins des nuits agitées ; ce qui me fait le croire, c’est que je lis dans une chronique de l’époque : « A l’occasion de mademoiselle Le Duc, dont l’éclat importun offusquait les yeux de quelques filles du même ordre, on examinait les avantages et les inconvénients d’une fortune rapide.
En voyant le sérieux avec lequel tout ce qui concernait l’exploitation de l’Opéra, dans ses moindres détails, fut réglé par le roi lui-même dès 1713, on est moins surpris de lire le décret sur le Théâtre Français, que Napoléon data du Kremlin ! […] L’Opéra qui avait chanté la Marseillaise, l’Opéra qui avait porté en triomphe le buste de Marat, l’Opéra qui avait traîné le char de Napoléon-Trajan, l’Opéra qui avait interrompu ses chants et son récitatif pour célébrer la naissance du fils de l’empereur et lire les bulletins de la Grande armée ; l’Opéra vint avec des fleurs nouvelles, des palmes fraîches et des flatteries usées, au devant des souverains alliés ; puis pendant les Cent jours son orchestre exécuta encore la Marseillaise ; puis après Waterloo, comme il l’avait déjà fait en 1814, il représenta, pour Alexandre de Russie, François d’Autriche et Guillaume de Prusse, le Triomphe de Trajan ; puis dans la Caravane, en regardant Wellington, Schwartzenberg et Blücher, il s’écria : « La victoire est à vous !