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86. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Dorotea ne doute plus alors que l’alchimiste n’ait dit vrai, et laisse éclater toute sa joie. […] Florinde, pour cacher son trouble, feint de tomber en syncope, et Cléofas, sous prétexte de lui faire respirer des sels, envoie chercher par son rival tel flacon, puis tel autre, puis celui-ci, puis celui-là, et, pendant ce jeu de scène, parvient à s’entendre complètement avec la danseuse. — Enfin, la belle rouvre les yeux, daigne pardonner à don Gil, et, lui prenant le bras, elle s’éloigne en faisant à l’écolier des signes d’intelligence. — Le jeune Zambulo est au comble de la joie ; il appelle Asmodée et le remercie avec effusion des services qu’il lui a rendus. « Cependant, objecte-t-il, comment finira tout ceci ? […] Dans la joie qu’il en éprouve, Cléofas oublie subitement la grisette ; impatient de se rendre à l’appel de Dorotea, il repousse même le diable, qui cherche à le retenir, et qui, blessé de tant d’ingratitude, déclare l’abandonner à sa destinée.

87. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Les Bergers enchantés de ce nouveau prodige expriment leur joie et leur félicité. Philis et Daphnis unis à jamais, sont les premiers à orner de festons et de guirlandes l’autel des Graces ; ils y déposent leurs couronnes ; ils se rejoignent ensuite aux Bergers et se livrent à des danses, qui caractérisent l’expression naïve d’une joie pure.

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