D’après ces principes, une fête telle que je la conçois, doit avoir des parties différentes ; chacune d’elles doit présenter des cadres nouveaux et perpétuellement variés d intérêt et de situation ; chacune de ces scènes doit offrir des contrastes heureux et artistement ménagés. […] Ce beau poëme est divisé en plusieurs chants ; chacun d’eux offre des scènes variées, des sentimens, des passions et des intérêts divers. Tous ces chants présentent à l’imagination une foule de tableaux peints par le génie, et de chant en chant, on arrive au dénouement : hé bien, une fête est un poëme héroïque ; elle doit réunir le même intérêt, la même variété, et les mêmes contrastes.
Les Comédiens du Marais, Pour leur gloire et leurs intérêts, Ont montré non moins de justesse Que de pompe et de gentillesse ; Et tout le monde y court aussi Pour voir ce que j’en dis ici.