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145. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

J’entends des sons mélodieux ; je vois un lieu orné de tout ce qui peut flatter les regards d’un spectateur avide ; le jour qui l’éclaire est celui que j’imagine dans les jardins délicieux de l’Olympe.

146. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51

Au contraire suiuant l’ordre que i’ay icy establi, on pourra mener aisément en peu de temps vn Escolier, au contentement qu’il en auroit imaginé : & lors que l’Escolier aura bien compris ceste courante, où telle autre qui luy sera monstree, ensemble les mouuements susdits, à fin que rien ne luy defaille, il luy faut faire obseruer aux pas chassez, qui se font en auançant ou reculant, à porter le pied qui chasse au costé du chassé, non derriere, comme il y en a qui font, qui en ce faisant auancent le ventre ; & aux chassez qui se font de costé, faut que le pied qui chasse prenne la place du chassé, & que le portant le premier à terre sur le mouuement, l’autre soit assis d’abort sur le talon, & faire en sorte qu’il y tienne le corps droict, depuis le busque iusques aux yeux, & la veuë tousiours esgale de sa hauteur, sans plier de la ceincture, ny iamais les genoux en dedans, pas mesmes bransler la teste, mais faire que le corps ferme & droict accompagne tousiours l’action des pieds aux retirades principalement, ou plusieurs balancent le corps, soit par affecterie ou mauuaise habitude.

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