Le fruit qui se peut tirer des meilleures choses dépend de la grâce de Dieu dont les jugemens sont impénétrables ; et la dépendance où nous sommes de la grâce pour faire le bien, doit-elle nous empêcher de prendre tous les moyens extérieurs qu’il est dans l’ordre de Dieu que l’on prenne pour le pratiquer ou pour le procurer ? C’est ordinairement à l’usage de ces moyens qu’il attache sa grâce, sans laquelle Jésus-Christ nous dit que nous ne pouvons rien. […] Mais pourquoi vouloir mettre des bornes à la bonté et à la miséricorde de Dieu, et ne pas espérer que, par le secours de sa grâce, la lumière de la vérité pénètrera dans un plus grand nombre d’esprits et de cœurs ? […] C’est ce dont le Seigneur nous avertit par son exemple, puisqu’après que les Juifs, résistant à sa parole, l’eurent appelé possédé du démon , il ne laissa pas de répandre avec plus de profusion les grâces de ses instructions, en disant à ces Juifs qui venoient de l’outrager d’une manière si indigne : En vérité, en vérité, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, il ne mourra jamais (Jean, c. 8, v. 51.) » Quels motifs n’avons-nous pas de croire plutôt à la parole de Jésus-Christ qu’à celle du monde ? Les maximes du monde sont des maximes meurtrières, parce qu’elles donnent la mort aux ames qui ont le malheur de les suivre, et qui, en les suivant, perdent la vie de la grâce, et se rendent dignes de la mort éternelle de l’enfer.
Lundi, vous dansâtes encore L’agréable Ballet de Flore ; Les Étrangers, les Courtisans, Qui dans la Salle était présent, Comme les Dames les plus belles, Y virent des grâce nouvelles. Quand cent fois constamment il plairait, Et votre adresse et votre grâce Tous les plus habiles surpasse.