/ 210
198. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

On se comportera toujours avec décence et condescendance, évitant de danser toutes les contredanses ; cela devient importun, et prive souvent d’autres personnes de danser, à moins que ce ne soit par complaisance ; et si l’on ne pouvait rester jusqu’à la fin du bal, on ira se présenter aux maîtres de la maison pour les saluer, comme pour leur témoigner satisfaction, reconnaissance et regret de les quitter sitôt ; toutefois que cela n’occasionerait pas un dérangement, pour eux ou pour la société ; en pareil cas on s’en abstiendrait.

199. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

« Mademoiselle Fanny Elssler est grande, souple et bien découplée ; elle a les poignets minces et les chevilles fines ; ses jambes, d’un tour élégant et pur, rappellent la sveltesse vigoureuse des jambes de Diane, la chasseresse virginale ; les rotules sont nettes, bien détachées et le genou est irréprochable ; ses jambes diffèrent beaucoup des jambes habituelles des danseuses, dont tout le corps semble avoir coulé en bas et s’y être tassé… » Il s’excuse d’insister si longuement sur les jambes, mais elles sont bien dignes d’être amoureusement étudiées.

/ 210