La langue française, pas plus que la langue chinoise, n’a de mots pour exprimer ce mouvement incessant, cette action galvanique, ce tournoiement continu, ce bourdonnement aigu, cette convulsion constante qui constituent la vie de ces myriades de lutins blancs, bleus, tricolores, qui se choquent, se heurtent, et sortent de la ruche du domicile pour n’y rentrer qu’au milieu du carême.
Les bras, qui n’acquièrent de l’agilité et de la grâce que par la manière dont les coudes et les poignets sont tournés, doivent toujours être prêts à se porter partout où l’exigera le sens de la danse que l’on exprime.