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195. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « A Madame la marqvise de Bvckingham, &c. » p. 52

MADAME, Si vous considerez que toutes choses tendent necessairement à leur centre, ie m’asseure que vous ne trouuerez pas estrange que ce discours s’ose adresser à vostre grandeur, puis qu’il la recognoist pour l’élement & le vray seiour des graces dont il traicte, on ne peut en cela l’accuser d’effronterie ny d’imprudence, (car il ne pouuoit resister à la Nature, qui l’oblige de rechercher en vostre faueur la conseruation de la vie que ie luy donne, ny s’asseurer contre les attaques de l’enuie, qu’en vostre protection.

196. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103

Il ne donnera point les vrais moyens d’exécuter, et par conséquent de réussir et de se distinguer dans l’art qu’il enseigne. […] [2] Le maître qui a exercé son art, et à qui une longue expérience donne des moyens plus étendus, ayant à former un danseur, examinera premièrement si la construction physique du jeune élève est disposée pour l’exercice de la danse72, et si en grandissant il pourra faire pompe d’une taille élégante, de formes bien faites et gracieuses ; car sans ces dons naturels et sans des dispositions qui puissent promettre de rapides progrès, l’écolier n’acquerra jamais ni un grand talent, ni une haute réputation. […] Depuis quelques années cette ville a donné trois ou quatre danseurs, qui ont tenu ou qui tiennent encore les premières places à l’Académie Royale de Musique .

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