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272. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Dorval & Clairville également révoltés de la férocité & de l’inhumanité des habitants de cette Isle se rangent du côté de Constance ; ils la tiennent étroitement serrée dans leurs bras ; leurs corps est un rempart qu’ils opposent à la barbarie de leurs ennemis, & leurs yeux animés & étincelants de colere semblent défier les Misogyniens. […] Le François toujours pétulant & plus occupé de son amour que des inquiétudes d’Inès, se jette à ses genoux pour la presser de ne point oublier de parler à Béatrix ; Fernand paroît, & sans rien examiner, il s’élance avec fureur sur Clitandre ; il lui saisit la main dans l’instant qu’il baise celle d’Inès & qu’elle fait des efforts pour s’en défendre ; & sur le champ il tire un poignard pour le frapper ; mais Inès pare le coup, & Béatrix attirée par le bruit couvre de son corps celui de son amant.

273. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Le vêtement des hommes est tout aussi indécent ; une espèce de petit jupon ne couvre que la moitié de la cuisse ; les jambes, les bras et le corps, imitent le nû ; s’ils n’étoient pas vêtus élégamment, il me sembleroit voir des garçons boulangers et des brasseurs livrés à leurs travaux grossiers.

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