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100. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Indépendamment des six toises de distance dont je viens de parler, il feroit de la plus absolue nécessité de construire deux corps de bâtiment placés sur l’alignement de la partie du théâtre, mais cependant assez éloignés d’elle. […] Il seroit fort utile que l’administration du spectacle de la république et des arts, eût huit hommes pris du corps des pompiers, ils ne quitteroient point le théâtre pendant les représentations. […] La lumière, où les rayons du jour frappent tous les corps de haut en bas : Tel est l’ordre naturel des choses. […] par le haut et par les cotés : que les colonnes de l’avant-scène soient creuses vers la partie du théâtre ; que dans le vide, qu’offrira le demi-cercle, on y ménage des foyers de lumière qui seront réfléchis par un corps lisse et poli ; que l’on donne à ce corps la forme cycloïdale, qui est celle dont il peut résulter le plus grand avantage ; que l’on éclaire ensuite les ailes par masses inégales ; qu’un peintre soit chargé de cette distribution : alors on parviendra à imiter les beaux effets de la lumière. […] Les deux corps de batimens réguliers, les deux batimens qu’on éleveroit en face des deux parties latérales du temple des arts, ne pourroient se construire qu’a la distance de quinze toises de ce bâtiment.

101. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 3 janvier : Les Amours de Jupiter et de Sémélé — La Muse de la Cour à Mademoiselle Borel, Fille de Monseigneur l’Ambassadeur de Hollande d’Adrien Perdou de Subligny — Subligny, huitième semaine, lettre du 3 janvier 1666 »

Le Machiniste avait, je crois, le diable au corps Lorsqu’il fit de telles merveilles ; On ne conçoit point les ressorts De ses machines sans pareilles.

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