Qu’on se rappelle en effet toutes les évolutions militaires qui sont de l’institution primitive de la Danse [Voir Danse Armée, Danse de la Grue] ; qu’on les suppose pour un moment exécutées sur les chants des chœurs, et sur des symphonies relatives au sujet ; qu’on se représente les attaques, les poursuites, les efforts des Assiégeants, la défense des Assiégés, leurs sorties, leurs fuites ; qu’on imagine voir au Théâtre la succession rapide de tous ces divers tableaux, rendus avec art par des Danses expressives, on aura alors une idée de l’esquisse de Quinault que l’exécution originaire a totalement défigurée.
Comment pouvons-nous être excusables, nous qui, comme chrétiens, sommes citoyens du ciel par notre vocation, qui sommes associés au chœur des chérubins, et qui entrons en société avec les saints, d’être néanmoins pires en ce point que les Barbares ?