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12. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre I. Caractère que doit avoir la Danse Théâtrale »

L’imitation constitue donc l’essence de chacun de ces Arts ; et la Danse en particulier, qui est, dès son origine, une expression naïve des sensations de l’homme, pécherait, contre sa propre nature, si elle cessait d’être une imitation.

13. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Garrick étoit pour ainsi dire à l’affût de la nature ; il la guettoit sans cesse et la saisissoit toujours avec précision. […] La peur de manquer de mémoire l’occupant sans cesse, met des entraves à son débit, et rend sa déclamation lourde et traînante. […] Ils devroient donc pour se dérober a des craintes, et à des désagrémens sans cesse renaissans, abandonner un art qui n’est point fait pour eux et délivrer le publie d’une présence qui l’importune. […] Milord ajouta qu’en applaudissant à sa métamorphose et a l’emploi honorable de ses momens, il étoit fâché de voir qu’elle traînât partout les sciences avec elle ; que ce pathos, et ce bomsonllage gàtoient une jolie femme ; que l’esprit qu’elle vouloit avoir, et après le quel elle courroit sans cesse, avoit gâté celui qu’elle avoit. […] Que l’on soit pénétré deux heures de la journée du rôle dont on doit se débarrasser le soir, à la bonne heure, mais, ne s’exprimer perpétuellement que d’après le personnage qu’on doit représenter, en afficher sans cesse le caractère, le ton et le maintien, est une chose ridicule.

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