On en avait vu des spécimens aux bals de l’Opéra, où une troupe espagnole avait exécuté, entre autres pas, la cachucha nationale. […] « La musique aussi de ce ballet était par rapport à Nina ou la Fille mal gardée ce qu’est une kermesse de paysans par rapport à un bal aux Tuileries. » Ce jugement appelle plusieurs observations. […] Don Cléofas Zambulo, écolier d’Alcala, jeune homme élégant et de fière tournure, noue, au bal du Grand-Opéra de Madrid, une triple intrigue avec la manola Paquita, la danseuse Florinde et la senora Dorotea, veuve jeune et riche, ce qui le met aux prises avec deux jaloux, don Gil et le capitaine Bellaspada.
Après le festin le son de plusieurs instruments réunis invitait les convives à de nouveaux plaisirs ; ils dansaient des danses de divers genres : c’étaient des espèces de bals où éclataient la joie, la magnificence et l’adresse. […] Quoi qu’il en soit, voilà l’origine des bals en règle qui se perd dans l’antiquité la plus reculée.