Je jouais alors les ingénues ; sur les scènes de province, lorsque parut à l’horizon théâtral l’annonce que la plus grande tragédienne des temps modernes, Sarah Bernhardt ; la plus célèbre des actrices françaises ; allait venir en Amérique. […] Les trois coups annoncèrent le lever du rideau. […] Tout à coup ; on annonça le photographe : Sarah le laissa entrer. […] *** Un jour, à Paris, tout dernièrement, on m’annonça la visite de l’administrateur du théâtre Sarah Bernhardt. […] Le lendemain matin l’entreprenant directeur du théâtre où je dansais, annonça, dans tous les journaux, — et cela sans m’avoir consultée, — que Sarah Bernhardt était venue voir les éclairages de Loïe Fuller pour la nouvelle pièce de MM.
Un trait vif et brillant d’harmonie annonce l’Amour ; ce bruit éveille Psyché. […] Psyché est triste ; sa contenance annonce tout à la fois son amour et son affliction : l’enfant de Cythère lui avoit apparu en songe ; elle avoit retrouvé son image sur le miroir ; il a disparu, mais il est dans son cœur : l’Amour, vivement touché s’approche, et sa physionomie réfléchie pour la seconde fois par la glace, rappelle Psyché au bonheur : il lui tend la main, elle veut s’en saisir, et ne trouvant qu’une surface polie, elle se retourne avec précipitation : mais l’Amour a disparu ; le jour baisse ; et ce dieu ordonne à la cour brillante de Psyché de s’éloigner. […] Psyché vole après son amant qui est soudainement remplacé par Tysiphone ; cette furie armée d’un poignard, poursuit sa nouvelle victime et lui annonce tous les tourmens aux quels elle est condamnée. […] L’encens brûle ; tout annonce l’allégresse d’un si bel instant.