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95. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

— Il m’a payée en livres : j’aurais mieux aimé en francs. […] Amour aime la danse ; il veut, dans son ardeur, Ne prendre des leçons qu’à la fille des Grâces : Il sera doux, soumis, diligent, studieux. […] Elle traitait sans pitié ces nababs russes ou anglais, czars de coulisses aux mœurs faciles et galantes, qui, pour tout esprit, tout cœur, toute jeunesse, ont des roubles, encore des roubles et toujours des roubles. » Un jour elle dit à l’un de ces vieux seigneurs en off : — Vous prétendez que vous m’aimez ?… — Soit. — Mais m’aimez-vous autant que cent mille francs. […] Le jour où elle fut portée au cimetière, comme tout le monde se découvrait avec une respectueuse émotion devant le cercueil couvert de blanches draperies et de fleurs virginales, il me souvient d’avoir entendu un rat du dernier quadrille murmurer dans un gros soupir : — Moi aussi, j’aurais bien aimé mourir sage !

96. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

J’aime à les voir lutter d’égale force, et que toutes deux me prouvent qu’elles ont vaincu les grandes difficultés. […] Étudiez le ballon ; j’aime à vous voir parfois bondir dans un pas et faire preuve d’agilité, de souplesse ; que je puisse croire que vous effleurez à peine la terre, que vous êtes prêt à vous envoler dans les airs. […] « ……… Aimez qu’on vous censure, « Et, souple à la raison, corrigez sans murmure. » Boileau.

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