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55. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103

Un autre journaliste de la province écrivait : Notre grand théâtre de Bordeaux paraît être désormais le dernier échelon pour s’élever à cet Olympe (le grand opéra).

56. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Le rôle d’Armide éleva bien haut la réputation de mademoiselle Lerochois. […] L’Opéra était alors bien éloigné du temps où sa dépense ne s’élevait pas à plus de 150,000 livres par année ; il coûtait beaucoup au roi. […] Le personnel et cette dépense diminuèrent plus tard : en 1807, le total des appointemens ne s’élevait plus qu’à 821,160 fr. […] En 1810, les recettes de l’Opéra s’élevèrent à 660,327 fr. ; l’Empereur dépensa pour ce spectacle 1,027,676 fr. […] Une subvention royale qui de 1824 à 1828 s’éleva à 750,000 fr., qui en 1829 fut de 817,925 fr., et en 1830 de 826,919 fr., non compris, bien entendu, la redevance des petits théâtres, qui s’élevait alors à une somme de deux cent mille francs par année ; une révolution musicale que Nourrit, Levasseur et madame Cinti-Damoreau, soutenus par le maestro, accomplissaient, tout fut inutilement prodigué ; rien ne put attirer la multitude indifférente.

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