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121. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

L’œil le plus fin ne s’apercevrait pas de la supercherie, si le tapissier n’eût oublié de prendre ses mesures un peu plus justes, et de ne pas faire la jambe droite plus épaisse que la gauche ; si la gorge, trop élevée, ne faisait soupçonner un estomac en bourre de soie, et si la tunique couleur de chair, s’entr’ouvrant par l’essor des ossements, ne laissait parfois échapper quelques flocons d’une substance qui ne pousse pas sur le corps féminin, mais bien sur le dos d’un être doux et innocent, appelé communément mouton.

122. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Juvénal, élevé dans les cris de l’école, Poussa jusqu’à l’excès sa mordante hyperbole. […] L’élégance dans la taille est un don de la nature que très-peu de personnes possèdent ; il faut être mince et bien fait, avoir de petits os et des muscles peu prononcés, la poitrine élevée, la tête haute sans affectation.

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