Ils dirent dans une adresse à Fanny Elssler : « Nous sommes un peuple actif qui se débat sur l’océan de la liberté agité par une tempête perpétuelle, un peuple qui, de ses bras vigoureux et musclés, oppose aux vagues mugissantes la rame robuste et qui poursuit bruyamment sa course rapide, sans songer aux Grâces, sans songer à l’amour. » Huit années avant Fanny Elssler, son illustre compatriote, le poète Lenau, avait parcouru les Etats-Unis et formulé ainsi ses impressions : « Ces Américains sont de puantes âmes d’épiciers.
Les Gardel, les Vestris, se doivent leurs élans, Et l’émulation est l’âme des talens15.