Elle bondit, prompte comme l’éclair, et aussitôt le décor meurtrier s’abîmait avec fracas à la place qu’elle venait de quitter. […] L’Angleterre est le pays où vient de mourir la Malibran.
Indépendamment des six toises de distance dont je viens de parler, il feroit de la plus absolue nécessité de construire deux corps de bâtiment placés sur l’alignement de la partie du théâtre, mais cependant assez éloignés d’elle. […] Ce que je viens de dire sur la construction d’une salle d’opéra, est environné d’un nuage, que le génie des artistes pourra seul dissiper.
J’aurais voulu savoir d’elle comment elle eut l’idée de ces danses lumineuses dont on ne se lasse pas et qu’elle vient de renouveler encore à l’Hippodrome.
« Vous voyez, dit-il, dans le mariage dont vous venez de lire l’histoire, avec quelle modestie les anciens patriarches célébroient leurs noces.
Vn Philosophe me dit vn iour, que comme les paroles estoient les marques des conceptions de nostre ame, les escrits estoient aussi les images des paroles, que des choses s’enfantoient les paroles pour les communiquer aux presens, & des paroles les escrits, mais en consideration des absens & de nos posterieurs, ce qui n’est pas l’office des paroles, il m’apprit encores par des exemples & des raisons si palpables, qu’vn homme auec du sens commun n’en peut douter, que lors que l’intellect a bien compris la cognoissance des choses qui luy arriue par l’entremise des sens, il la peut heureusement esclarcir par le moyen de l’vn ou l’autre de ces deux instruments dont ie viens de parler, cela m’a tellement fortifié en l’opinion que i’en auois desia par experience, que i’ose maintenir, que quiconque a l’imagination plaine de quelque science, il se peut faire entendre ou de voix ou d’escrit, sinon à tous, pour le moins à ceux de sa profession.
Ie diray donc que le Bransle simple composé de huict pas, (apres auoir faict la reuerence telle que ie la viens de d’escrire, qui sera commencee du pied droict, tant deuant la compagnie qu’en tournant deuant vn Caualier,) se commence du pied gauche qu’on portera à costé, à la pointe duquel (la iambe bien tenduë) on fera glisser sans effort le pied droict sur le mouuement d’iceluy, en faisant d’vn mesme temps tourner tant soit peu l’espaule gauche en dehors, sans esbranler le corps, car la seule action du pied suffit, si la pointe en est bien ouuerte ; Puis pour faire le troisiesme pas faut desgager le pied gauche, & le porter esgal à l’autre, esloigné de demy pied seulement, & là dessus en esleuant le corps tout d’vne piece sur le mouuement des pieds, assembler en glissant le talon droict au gauche, & au cinquiesme porter le gauche à costé, esloigné comme le premier, puis pour faire le sixiesme glisser seulement le droict iusqu’à ce qu’il paruienne derriere au talon de l’autre, alors sans plier en tout les genoüils, s’esleuant tant soit peu sur la pointe du pied qui se trouue derriere, faut porter le septiesme pas à costé, esgal & esloigné comme le troisiesme, & finir par vn pas qu’on glissera du pied droict à la pointe de l’autre, semblable au deuxiesme, à fin de recommencer.
Tout ce qui peut servir à la peinture, doit servir à la danse : que l’on me prouve que les pièces des auteurs que je viens de nommer sont dépourvues de caractères, dénuées d’intérêt, privées de situations fortes, et que les Bouchers, et les Vanloos ne pourront jamais imaginer d’après ces chefs-d’œuvre, que des tableaux froids et désagréables ; alors, je conviendrai que ce que j’ai avancé n’est qu’un paradoxe : mais s’il peut résulter de ces pièces une multitude d’excellens tableaux, j’ai gain de cause ; ce n’est plus ma faute si les peintres pantomimes nous manquent, et si le génie ne fraye point avec nos danseurs.
Ce que je viens de dire d’après les amateurs, s’étend à tous les arts imitateurs : je n’en excepte ni la musique ni la danse.
Tout ce qui peut servir à la Peinture, doit servir à la Danse ; que l’on me prouve que les Pieces des Auteurs que je viens de nommer sont dépourvues de caractere, dénuées d’intérêt, privées de situations fortes, & que les Boucher & les Vanloo ne pourront jamais imaginer d’après ces chefs-d’œuvres, que des Tableaux froids & désagréables, alors je conviendrai que ce que j’ai avancé n’est qu’un paradoxe ; mais s’il peut résulter de ces Pieces une multitude d’excellents Tableaux, j’ai gain de cause ; ce n’est plus ma faute si les Peintres Pantomimes nous manquent, & si le génie ne fraie point avec nos danseurs.
Que tu es bonne de m’avoir envoyé ce télégramme que je viens de recevoir.
On dirait que toutes ces gaillardes-là ont vu le feu… — Et le loup, ajouta le comte Courand, en prenant le menton du premier venu de ces carabiniers imberbes.
Les caractères que je viens de vous nommer sont idéaux, et purement d’imagination ; ils ont été crées et enfantés par les poètes ; les peintres leur ont donné ensuite une réalité par des traits et des attributs différents, qui ont varié à mesure que les arts se sont perfectionnés, et que le Flambeau du goût a éclairé les artistes. […] Voilà mon sentiment ; et si l’on suivoit exactement la route que je viens de tracer, on briseroit les masques, on fouleroit aux pieds l’idole, pour se vouer à la nature, et la danse produiroit des effets si frappans, que l’on seroit forcé de la placer au niveau de la peinture et de la poësie1.
Les caracteres que je viens de vous nommer sont idéaux & purement d’imagination ; ils ont été créés & enfantés par les Poëtes ; les Peintres leur ont donné ensuite une réalité par des traits & des attributs différents qui ont varié à mesure que les Arts se sont perfectionnés, & que le flambeau du goût a éclairé les Artistes. […] Voilà mon sentiment, & si l’on suivoit exactement la route que je viens de tracer, on briseroit les masques, on fouleroit aux pieds l’idole pour se vouer à la nature, & la Danse produiroit des effets si frappants, que l’on seroit forcé de la placer au niveau de la Peinture & de la Poésie.
Ce fut lui qui fit venir de Londres la première berline à ressorts anglais. […] Mais les temps sont changés : « Par un moment de complaisance Elle a vu tomber son bonnet, Ses bas noirs, son schal (sic) violet ; Elle a vu les laines de France Changées en tissus du Thibet. » Fanny Biais C’est encore à l’ouvrage que je viens de citer que j’emprunte le portrait de cette ballerine : « Si quelqu’un doit des actions de grâce au costumier bourrelier, c’est sans contredit mademoiselle Fanny Bias ; elle ne doit pas oublier non plus son parfumeur, qui la rend semblable à la rose.
Il s’agit donc d’un tableau qui n’a point encore été vu, d’un tableau que la raison vient de créer, d’une image toute de feu qu’elle présente tout-à-coup à une âme vive, exercée, et délicate ; l’émotion qui la saisit est en proportion de sa vivacité, de ses connaissances, de sa délicatesse.
Celui-ci lui dit avec transport : « permettez, mon ami, que l’écolier embrasse son maître, et le remercie de la grande leçon qu’il vient de me donner. » Garrick suivoit exactement la comédie Française qui réunissoit alors les talens les plus distingués et les plus rares dans tous les genres ; l’ensemble et l’harmonie qui règnoient dans le jeu des acteurs offroient le spectacle le plus enchanteur, et le plus parfait.
Comme l’on causait devant elle, à la classe, d’une demoiselle qui venait de sauterie pas, — un pas non réglé par Mérante, — et comme quelqu’un demandait : — Connaissez-vous quelque chose de plus bête qu’une femme qui se donne pour cinq misérables louis ?
Le plus souvent, crainte d’évasion, il reste en sentinelle sur le carré, et quand il a compté cent vingt-deux battements de son pouls fébrile, ce qui représente à peu près un quart d’heure, il rentre essoufflé, comme s’il venait de faire une longue course, il réclame son paiement et emporte son matériel qu’il nomme orgueilleusement sa porcelaine et ses cristaux et qui se compose de tasses en terre de pipe, et de petits verres non diaphanes qu’on aurait le droit de croire en corne de génisse. […] C’est une Lorette qui écrivait à son Arthur : Viens de bonne heure, le mien est de te voir. […] Vers deux heures du matin, madame de Longchamps prit la parole : elle raconta qu’un chien enragé venait de mordre le restaurateur, que celui-ci avait mordu ses garçons, et que les garçons pourraient bien mordre les danseurs.
Il vient de la quitter ? […] « Dans l’année qui vient de s’écouler, écrivait-il le 8 juillet 1831 à Rahel, Fanny a fait des progrès étonnants. […] Sur une lettre qu’elle écrivit à cette amie, le 27 juin 1837, et qui est conservée au musée d’Avignon, nous lisons cette note ajoutée, semble-t-il, par la main de M. de Mirbel : « Mlle Elssler est une célèbre danseuse et une fort bonne personne dont Mme de M… vient de faire le portrait.