Plusieurs Sultanes assises sous les berceaux s’occupent à différens ouvrages : la Sultane favorite, placée sur un riche sopha, forme le grouppe principal de ce tableau ; elle est entourée de plusieurs Sultanes qui lui présentent les fleurs dont elle compose un bouquet pour le Sophi ; l’assortiment et le mélange ingénieux des couleurs doivent lui peindre ses sentimens, des esclaves sont dispersés sur l’escalier dans différentes attitudes ; cette scène tranquille et contrastée de tableaux reçoit un nouveau mouvement par l’arrivée des Eunuques et des Bostangis. […] Zélis vole dans ses bras, lui présente un bosquet ; l’Empereur le reçoit, et en le parcourant des yeux, il y découvre les sentimens les plus tendres.
C’est la Danse qui donne la grace aux avantages que nous recevons de la nature, en reglant tous les mouvemens du corps, & l’affermissant dans ses justes positions : & si elle n’efface pas absolument les défauts que nous apportons en naissant, elle les adoucit, ou les cache. […] Il fit pendant plusieurs années le plaisir & l’admiration des spectateurs, ses talents furent récompensez par l’honneur qu’il reçut, en donnant le premier la main à LOUIS XV. notre Auguste Monarque, l’amour de ses Peuples & l’esperance de tous les Arts.
Les premiers sujets du chant avaient chacun 1,500 livres ; les premiers danseurs avaient chacun 1,000 livres ; les premières danseuses recevaient chacune 900 livres. […] Les répétitions d’un ouvrage reçu devaient commencer en même temps que la première représentation de celui qui le précédait. […] Jeliotte est moins connu par son talent que par la mortification que lui fit essuyer le duc de Brissac, qui, l’ayant invité à chanter chez lui, ne reçut d’autre réponse qu’un refus positif accompagné de quelques mouvemens de toux : « Vous êtes un faquin, lui dit le duc, quand un homme comme moi invite chez lui un homme comme vous, c’est pour l’entendre et point du tout pour le recevoir. » Il ordonna à ses gens de le mettre dehors, après lui avoir donné vingt-cinq louis. […] En 1793, l’Opéra n’avait reçu du Gouvernement, à titre de secours, que 150,000 fr. ; ses recettes s’étaient élevées à 853,719 fr. — Ensemble 1,003,719 fr. — Ses dépenses furent à 1,221,648 fr. — Il perdit 217,929 fr. […] Les talens qui font la fortune de l’entreprise actuelle n’ont jamais été aussi richement rétribués : Mlle Taglioni reçoit 30,000 fr. par an ; Adolphe Nourrit et madame Cinti-Damoreau reçoivent chacun 50,000 fr.
Baïf avait reçu à Venise sous les yeux de son père, les commencements d’une bonne éducation, il y avait appris la Musique, qu’il avait depuis cultivée.
Je recommande sur tout à cette Jeunesse, pour qui très-souvent l’on fait ces sortes d’assemblées, d’observer les regles que leurs Maîtres doivent leur avoir enseigné, afin de se faire honneur de l’éducation qu’ils reçoivent.
Peu après, je partis pour une longue tournée en Amérique et, pendant mon absence, mes domestiques les reçurent chaque dimanche. […] L’animal se jeta dessus avec un cri de joie tel, qu’on aurait pu croire qu’il venait de recevoir le meilleur morceau de sucre de la terre. […] En arrivant dans le quartier en question, nous nous aperçûmes qu’un garçonnet avait suivi notre voiture au grand galop de ses petites jambes pendant deux kilomètres, et cela dans l’espoir de recevoir deux ou trois pence.
Le dernier des Curiaces qui, déjà blessé ne peut opposer qu’une foible défense, reçoit la mort ; Horace, en le privant du jour l’immole aux mânes de ses frères, et à la liberté des Romains, qui poussent vers le ciel des cris d’allégresse et de reconnoissance. […] Le père d’Horace paroît : il partage la situation de son fils, et s intéresse à celle de Fulvie, qui revoit bientôt la lumière ; ce respectable vieillard fait éclater sa joye à la vue des trophées, qui lui retracent la valeur de son fils ; il l’exhorte à recevoir son arrêt avec le même courage qui l’animoit lorsqu’il combattit les trois Curiaces. […] Procule présente à Horace le décret du sénat ; il le reçoit avec respect et le lit sans crainte.
Mais pour le remettre on doit observer le même ordre ; c’est-à-dire lever votre bras de la situation où vous l’avez pour lors à côté de vous à la hauteur de l’épaule, en pliant le coude, mettez le chapeau dessus la tête en appuyant de même tems votre main contre le retroussi pour l’enfoncer, sans vous reprendre à deux fois, & non pas appuyer la main sur le milieu de la forme, ce qui n’est pas séant ; mais la tête ne doit faire aucune démonstration pour le recevoir, c’est le bras & la main qui le doivent poser.
A la représentation d’une pièce écrite, la sensibilité de chaque spectateur en reçoit une force et une intensité proportionnée à sa plus ou moins grande disposition à être émû ; de sorte que depuis le spectateur le moins sensible jusqu’à celui que l’est le plus, il se trouve une foule de nuances dont chacune est propre à chacun des spectateurs, il doit arriver de là une chose qui me paroit toute naturelle : c’est que l’expression du dialogue de l’auteur doit se trouver au dessus ou au dessous de la mesure de sensibilité du plus grand nombre des spectateurs. […] Elle ne fait qu’indiquer par des pas, des gestes, des mouvemens, et par l’expression de la physionomie la situation et les sentimens de chaque personnage ; et elle laisse à chaque spectateur le soin de lui prêter un dialogue qui est d’autant plus juste qu’il est toujours en mesure avec l’émotion que l’on a reçue.
— Mais il ne voudra pas te recevoir. […] Je le reçus, tout en me demandant pourquoi l’administrateur de mon idole venait me voir. […] J’étais malade, au lit, mais je m’étais levée pour le recevoir.
Peut-être que si tous ne reçoivent pas bien ce que je me crois obligé de dire contre ces abus, au moins quelques-uns, quoiqu’en petit nombre, en profiteront ; et qu’ils aimeront mieux être raillés avec nous, que de se moquer et de rire de nous, mais d’un ris digne de larmes et des plus grands supplices… Je souffrirai donc de devenir l’objet des railleries de plusieurs personnes, pourvu que mon discours puisse porter quelque fruit ; et en effet, ne me rendrois-je pas moi-même ridicule et répréhensible, si, pendant que je vous exhorte à ne vous point mettre en peine de la gloire qui vient des hommes, j’étois moi-même attaqué de la maladie qui la fait rechercher, comme on la recherche quand on craint leurs railleries et leurs mépris ? […] Salvien, prêtre de Marseille, (l. 5, de Providentiâ.) se plaignoit de ce que de son temps, après avoir reçu de Dieu quelque faveur publique, on alloit, en signe de réjouissance et avec plus d’ardeur, en foule aux spectacles qui étoient alors en usage. […] s’écrie ce saint homme, vouloir honorer Jésus-Christ par des spectacles (ou par des danses) lorsque nous avons reçu de lui quelque bienfait, après une victoire, et lorsqu’il a donné un heureux succès à quelqu’une de nos entreprises !
A Baltimore, elle reçut une lettre de rappel de Léon Pillet, qui avait succédé à Duponchel comme directeur de l’Opéra. […] Elle recevait ainsi des gratifications, presque de la main à la main. […] Le capitaine Gallagher était sur le pont en grand uniforme et reçut Fanny Elssler. […] Le paquebot le Président la reçut en grande pompe. […] Les familles au blason le plus ancien la recevaient à leur table.
Leurs premières Fêtes n’eurent pour objet que leurs Dieux, et les Danses qu’ils formèrent pour les honorer, eurent toutes par conséquent quelque rapport aux fonctions qu’ils leur avaient attribuées, aux maux qu’ils en craignaient, ou aux faveurs qu’ils espéraient en recevoir.
Ses restes ont reçus par ordre d’Alexandre les honneurs funébres les plus magnifiques.
Le port de bras devant être aussi varié que les différents sentimens que la danse peut exprimer ; les règles reçues deviennent presqu’inutiles ; il faudroit les enfreindre et s’en écarter à chaque instant, ou s’opposer, en les suivant exactement, aux mouvemens de l’âme, qui ne peuvent se limiter par un nombre déterminé de gestes. […] Le défaut de lumières et de goût qui règne parmi la plupart des danseurs prend sa source de la mauvaise éducation qu’ils reçoivent ordinairement. […] La plupart des premiers reçoivent plus communément plus d’éducation que les derniers, leur état dailleurs les porte à un genre d’étude propre à donner, avec l’usage du monde et le ton de la bonne compagnie, l’envie de s’instruire et d’étendre leurs connoissances au-delà des bornes du théatre ; ils s’attachent à la littérature ; ils connoissent les poëtes, les historiens ; et plusieurs d’entre eux ont prouvé par leurs ouvrages qu’ils joignoient au talent de bien dire, celui de composer agréablement, si toutes ces connoissances ne sont pas exactement analogues à leurs profession, elles ne laissent pas de contribuer à la perfection à la quelle ils parviennent.
Le port des bras devant être aussi varié que les différentes passions que la Danse peut exprimer, les regles reçues deviennent presque inutiles ; il faudroit les enfreindre & s’en écarter à chaque instant, ou s’opposer en les suivant exactement aux mouvements de l’ame, qui ne peuvent se limiter par un nombre déterminé de gestes. […] Le défaut de lumieres & la stupidité qui regne parmi la plupart des Danseurs, prend sa source de la mauvaise éducation qu’ils reçoivent ordinairement. […] La plupart des premiers reçoivent communément plus d’éducation que les derniers.
Que tu es bonne de m’avoir envoyé ce télégramme que je viens de recevoir. J’espère que la poste de demain m’apportera une vraie lettre de ton écriture, et que je pourrai avoir l’esprit libre et le cœur content pour faire connaissance avec le patron dont je viens recevoir les ordres en attendant qu’il m’accorde l’amitié promise. […] Il avait prévu que je pourrais arriver dans la soirée, et il avait chargé ledit Champorel de me recevoir de son mieux.
À son arrivée, les Prêtres, les Grands de l’État et le Peuple, allaient le recevoir avec la plus grande pompe et le conduisaient dans le temple au son de mille instruments C’est alors que les Prêtres figuraient dans leur marche et dans le temple, les exploits, les conquêtes et les bienfaits d’Osiris.
C’est depuis cette époque que la Rosière reçoit une bague, et qu’elle et ses compagnes sont décorées de ces rubans. […] Elle a été unanimement choisie pour être Rosière, et pour recevoir le prix destiné aux Graces et à la vertu.