« Vous traitez, dit-il, les chrétiens en ennemis publics, parce qu’ils ne rendent pas aux empereurs des honneurs vains, faux et téméraires ; et que professant la vraie religion, ils célèbrent la fête de leur naissance ou de leurs triomphes, plutôt par les mouvemens d’une conscience pure, que par les désordres d’une honteuse débauche.
Et tout cela en pure perte !
Car celles-là sont fort blasmables qui par timidité ou par desdain, desobligent (par vn ie ne sçay pas danser) ceux qui leur font l’honneur de les en prier, & quoy qu’elles croyent en estre honnestement quittes par telles ou semblables paroles, qui sans doute auroient bonne grace, si elles estoient priees de quelque autre danse, ne laissent pas pourtant en celle-cy où la qualité de leur excuse se change en pur refus d’offenser la courtoisie d’vn Caualier que la honte de se veoir refusé feroit volontiers rougir, s’il n’auoit la grace assez asseuree, ou n’estoit d’humeur propre pour tourner le tout en raillerie.
J’avais perdu ma mère dès mes premières années, et j’étais aussi pur que la jeune fille dont je devenais l’époux.
« M. de Sainte-Fauste, — c’est Champorel qui parle, — est un parfait honnête homme, de mœurs pures et très attaché à ses élèves ; mais il n’était pas, pour l’intelligence, à la hauteur de M. le duc.
L’eau du lac avait beau être de l’azur le plus pur et le plus étincelant, l’artiste ne pouvait se résoudre à oublier le cercle de flamme de la rampe, et, au delà du môle de l’orchestre, le clapotement des ondes bruissantes du parterre. […] Son profil pur et noble, la coupe élégante de ses traits et les attaches délicates de son col lui donnaient un air de camée que vivifiaient heureusement deux yeux pleins de malice et de volupté, et d’un sourire naïf et moqueur à la fois.
Si on étoit de loin spectateur de toutes ces actions et de ces gestes, on en seroit d’abord étonné ; mais si, en approchant de plus près, on entendoit ses paroles, et si on pouvoit lire dans le cœur qui les dicte, on seroit attendri par le spectacle d’une religion si vive, si enflammée et si pure.
Son expression est pure, elle n’est pas plus étudiée que ses gestes ; des transitions heureuses, un silence effrayant, et qui annonce l’éclat des passions, un débit simple en apparence, qui sert de repoussoir aux grands traits d’éloquence, et a ce sublime que Mlle.
Il y a moins de beauté pure et complète, avouons-le, dans cette conception gothique et germanique que dans la lumineuse création du symbole grec ; mais si la beauté est le domaine de l’Hellène, le monde merveilleux et invisible se laisse entrevoir au Germain avec plus d’épouvante et de singularité.
« Mademoiselle Fanny Elssler est grande, souple et bien découplée ; elle a les poignets minces et les chevilles fines ; ses jambes, d’un tour élégant et pur, rappellent la sveltesse vigoureuse des jambes de Diane, la chasseresse virginale ; les rotules sont nettes, bien détachées et le genou est irréprochable ; ses jambes diffèrent beaucoup des jambes habituelles des danseuses, dont tout le corps semble avoir coulé en bas et s’y être tassé… » Il s’excuse d’insister si longuement sur les jambes, mais elles sont bien dignes d’être amoureusement étudiées.
Philis et Daphnis unis à jamais, sont les premiers à orner de festons et de guirlandes l’autel des Graces ; ils y déposent leurs couronnes ; ils se rejoignent ensuite aux Bergers et se livrent à des danses, qui caractérisent l’expression naïve d’une joie pure.
Une formule de la danse pure ne doit rien contenir qui fasse prévoir qu’elle ait un terme.
vertu pure et aimable ! […] Or, en général, la musique vocale de Lully, autre, on le répète, que le pur récitatif, n’a par elle-même aucune expression du sentiment que les paroles de Quinault ont peint.
Il y en a eu quelques-uns de pur caprice, comme le ballet des postures, et celui de Bicêtre ; quelques autres n’ont été que des expressions naïves de certains événements communs, ou de certaines choses ordinaires.
L’Eglise en réunissant les fidèles, en leur inspirant un dégoût légitime des vains plaisirs du monde, en les attachant à l’amour seul des biens éternels, cherchait à les remplir d’une joie pure dans la célébration des fêtes qu’elle avait établies, pour leur rappeler les bienfaits d’un Dieu sauveur.
Mme Duvernay confia d’abord son enfant au maître de danse Barrez, puis à Vestris qui l’éleva dans le plus pur (ou, si l’on veut, dans le plus impur) esprit du dix-huitième siècle.
La situation contraire est donc de pure convention ; et une preuve non équivoque que ce défaut n’est qu’imaginaire, c’est qu’un peintre pécheroit autant contre la nature que contre les règles de son art, s’il plaçoit son modèle les pieds tournés comme ceux d’un danseur.
Sans aller si loin, considérez les enfants ; jettez les yeux sur les habitants de la campagne, & vous verrez que tous ont les pieds en dedans ; la situation contraire est donc de pure convention, & une preuve non équivoque que ce défaut n’est qu’imaginaire, c’est qu’un Peintre pécheroit autant contre la nature que contre les regles de son Art, s’il plaçoit son modele les pieds tournés comme ceux d’un Danseur.
En cette circonstance, elle exigea que l’on descendît assez le rideau pour qu’il fût impossible aux spectateurs de voir autre chose que le travail de ses jambes, dont le temps avait respecté l’agilité et les formes pures et délicates.