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112. (1908) Quinze ans de ma vie « Préface » pp. -

Un jour vous retrouverez cette apparition dans la réalité de la vie, éteinte et cachée sous ces voiles plus épais dont s’enveloppent les mortels, et vous vous apercevrez que c’est une personne pleine d’esprit et de cœur, une âme un peu mystique, philosophique, religieuse, très haute, très riante et très noble.

113. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre II. De la maniere de bien marcher. » pp. 4-8

Les jambes doivent être fort étenduës dans leur tems, les hanches fort tournées en dehors, parce que les autres parties inferieures se tournent d’elles-mêmes, ce qui est incontestable, d’autant que cette jointure commande & dispose des genoux & des pieds : ce que je viens de dire que les jambes doivent être étenduës dans leur tems, c’est lorsque vous passez l’une ou l’autre, d’étendre fort les genoux, ce qui vous empêche de croiser vos pas : ce feroit un défaut auquel plusieurs personnes sont sujetes faute d’attention : ayant aussi les genoux en dehors & les jambes étenduës, cela empêche le penchant qu’ils auroient à devenir cagneux, & même remet ou accoûtume la rotule dans une meilleure situation.

114. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 23 juillet : Le Ballet des Saisons — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 31 juillet 1661 »

De toutes les choses susdites, Par moi trop faiblement écrites, Je vis le fond et le tréfond, Grâces au généreux Beaumont, Écuyer de la Reine-Mère, Gentilhomme brave et sincère, Qui, vers moi, débonnaire et franc, Me plaça sur son propre banc, Parmi de fort nobles Personnes, Et, même, assez près des Couronnes.

115. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

Cela sera d’autant moins inutile que bien des personnes croient que Rigolboche est mon nom de famille. […] A notre époque, on a l’habitude de faire des avances de réputation à de certaines personnes.

116. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VI » pp. 76-89

Il n’y a pas encore grand monde, je ne vois personne de connaissance, et j’ai déjà soif. […] Je vais t’en montrer les habitants et les habitantes. — Tu vois bien là-bas cette demoiselle qui a l’air d’une femme chic, c’est Rosalba-Cancan, une charmante fille qui danse ledit cancan comme personne : excepté Marguerite la huguenote, qui en est la reine.

117. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

Le Mardi 18 Octobre, le Cardinal de Bourbon fit son Festin de Noces en l’Hôtel de son Abbaye Saint-Germain des Prés, et fit faire à grands frais, sur la rivière de Seine, un grand et superbe appareil d’un grand Bac accommodé en forme de Char triomphant, dans lequel le Roi, Princes, Princesses et les Mariés devaient passer du Louvre aux Pré-aux-Clercs, en pompe moult solennelles, car ce beau Char triomphant, devait être tiré par-dessus l’eau, par d’autres bateaux déguisés en Chevaux Marins, Tritons, Dauphins, baleines et autres monstres Marins en nombre de vingt-quatre, en aucuns desquels étaient portés à couvert au ventre desdits monstres, Trompettes, Clairons, Cornets, Violons, Hautbois, et plusieurs Musiciens d’excellence, même quelques de feux artificiels, qui pendant le trajet devaient donner maints passe-temps, tant au Roi qu’à 50 000 personnes qui étaient sur le rivage ; mais le mystère ne fut pas bien joué, et ne put-on faire marcher les Animaux ainsi qu’on l’avait projeté, de façon que le Roi ayant attendu depuis quatre heures du soir jusqu’à sept aux Tuileries, le mouvement et acheminement de ces animaux, sans en apercevoir aucun effet ; dépité, dit, qu’il voyait bien que c’étaient des bêtes qui commandaient à d’autres bêtes ; et étant monté en Coche s’en alla avec les Reines et toute la suite, au Festin qui fut le plus magnifique de tous ; nommément en ce que ledit Cardinal fit représenter un Jardin artificiel garni de fleurs et de fruits, comme si c’eût été en Mai, ou en Juillet et Août. […] Tout cela fut beau et plaisant ; mais la grande excellence qui se vit les jours de Mardi et Jeudi, fut la Musique de voix et d’instruments la plus harmonieuse et la plus déliée qu’on ait jamais ouïe (on la devait au goût et aux soins de Baïf) furent aussi les feux artificiels qui brillèrent avec effroyable épouvantement et contentement de toutes personnes sans qu’aucun en fût offensé. » La partie éclatante de cette fête qui a été saisie par l’Historien que j’ai copié, n’est pas celle qui méritait le plus d’éloges.

118. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

Pas le moindre espoir d’engagement, personne pour nous aider. […] J’amassai là quelques centaines de marks qui nous permirent d’aller à Cologne où je dus danser dans un cirque entre un âne qui reconnaissait la personne la plus bavarde de la société et un éléphant qui jouait de l’orgue de barbarie.

119. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

Il ne parlait à personne, ne dansait pas. […] Dans la suite, en effet, j’appris, par une tierce personne, qu’il avait déclaré à son père qu’il voulait m’épouser.

120. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

Sada Yacco avait amené avec elle une troupe de trente personnes. Ces trente personnes me coûtèrent plus que quatre-vingt-dix autres, car, outre tout ce que j’étais obligée de faire pour leur procurer des distractions, j’eus incessamment à me démener pour avoir la permission d’accrocher, à chaque express qui les transportait, un énorme wagon bourré de confitures japonaises, de riz, de poisson salé, de champignons, de navets en conserve, qui devaient servir à la nourriture de mes trente Japonais, y compris Sada Yacco elle-même.

121. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Mais comme de tous ceux qui enseignent avec applaudissement l’Art de la Danse, il ne s’est trouvé personne qui en ait écrit les regles, j’ai osé l’entreprendre ; & quoique j’aie fait toute ma vie de serieuses reflexions sur les positions & sur l’équilibre du corps, pour être plus à portée de donner des leçons utiles à mes Ecoliers, je me suis moins fondé sur ma propre experience, que sur l’habileté des plus grands Maîtres, que j’ai eu l’avantage de frequenter. […] Si la Danse ne devoit servir qu’à paroître sur les Theatres, elle ne feroit l’occupation que de peu de personnes ; mais on peut dire qu’elle merite les soins presque de tous les hommes, quand même ils n’en devroient faire usage que dans les premiers tems de leur jeunesse destinez à cet exercice.

122. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Un succès que personne ne cherchait à contester à Fanny, c’était son succès de beauté. […] Malgré l’éclat de la mise en scène, personne ne se plaignit maintenant que la musique fût sacrifiée au décor. […] C’est Florinde qui, prise d’un caprice pour sa jolie personne, le suit sous ce déguisement et cherche à le détourner d’une rivale. […] Et ce n’était pas seulement dans la personne de la première danseuse que s’incarnait la vie décidément affranchie. […] » La cachucha surtout, lorsque ses hardiesses ne firent plus peur à personne, mettait toute la Gironde en ébullition.

123. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « De la manière de jouer les airs de contredanse. » pp. 129-132

Un autre défaut que nous reprocherons aux musiciens ou autres personnes qui font danser, c’est de consulter leur goût pour le choix des contredanses, plutôt que le besoin pour l’exécution de la danse.

124. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 janvier. Trois vedettes. »

Mais il n’y a personne pour défendre la danse espagnole, antique comme les exploits du Cid, fécondée à deux reprises par l’apport de l’Orient.

125. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Christine Eigensatz fut remplacée par une personne dont il dit lui-même qu’elle était « de basse condition et d’attraits médiocres ». […] Celui de 1817 en note encore dix, de janvier à juillet, avec cinq personnes différentes. […] Gentz fut sauvé par l’hospodar de Valachie, Karadja, qui cherchait à Vienne un correspondant initié aux secrets de la politique et qui fut heureux de le trouver dans la personne du collaborateur immédiat du prince de Metternich. […] Je n’avais à lui offrir ni jeunesse, ni beauté, ni richesse, rien de ce qui pouvait captiver une jeune fille et, qui plus est, une personne appartenant au théâtre. […] Sans doute vous connaissez l’amour comme peu de personnes.

126. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Sur cette somme, la famille Lulli avait à elle seule une pension de dix mille livres, dont la veuve du célèbre compositeur touchait un tiers, dans lequel son fils aîné avait un quart ; les deux autres tiers étaient partagés entre trois personnes. […] Un maître de salle de danse, un compositeur de ballets, un dessinateur, deux machinistes, un maître tailleur. — En tout, quatre-vingt-sept personnes. […] Cette réunion de personnes des deux sexes sur la scène fut si fort goûtée, que lorsqu’on donna ce ballet à Paris, sur le théâtre de l’Opéra, on y introduisit les danseuses ; depuis ce temps, elles ont composé la partie la plus brillante de l’Opéra. […] Témoin de son embarras, un de ses camarades lui montre celle qu’il cherchait : — « Comment as-tu fait pour la reconnaître. — Je ne l’ai jamais vue ; mais comme elle est la seule personne que je ne connaisse pas ici, c’est assurément ta parente. » L’indication était exacte. […] La frayeur des spectateurs fut grande : onze personnes furent les victimes de cet incendie ; les bustes de Racine et de Quinault furent brisés dans le foyer.

127. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Je trouvai ma mère plus malade, et je priai le docteur de ne parler de moi à personne. […] Pourtant tout est arrivé par un enchaînement de circonstances et je ne veux blâmer personne.

128. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

On ne saurait imaginer les véritables passions que j’ai suscitées, ou, pour dire plus vrai, car ma personne elle-même n’y était pour rien, les passions que ma danse a suscitées parmi les enfants. […] Le père prit des informations à mon sujet, et m’écrivit pour me demander s’il pouvait m’amener sa fille, jeune personne de six ans.

129. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Ce Prince ayant mandé au palais les grands de sa cour, et les personnes les plus distinguées de l’état, parut en dansant dans sa salle d’audience, vêtu a la grecque, en robe longue, et au son des instrumens ; il fit devant cette assemblée tous les gestes d’un monologue, et se retira sans avoir proféré une seule parole. Cet Empereur avoit sans doute étudié les gestes d’institution ou de convention, et il avoit fréquenté les écoles de saltation ; il ne dansa pas au milieu des personnes qui assistoient à son audience ; mais il leur parla sans langage articulé, et s’exprima avec des gestes qui étoient parfaitement connus.

130. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

» Beaucoup d’ignorants ont tâché de le défigurer et de le corrompre en la personne de la plus grande partie des gens de qualité… Ce qui fait que nous en voyons peu, dans notre cour et suite, capables et en état d’entrer dans nos ballets, quelque dessein que nous eussions de les y appeler. […] Et étonnez-vous que ces jeunes personnes aient hâte de casser leur patin !

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